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L’importance de l’usage de l’anglais pour attirer les étudiants étrangers

BFM Portanelli

BFM Portanelli

La France est aujourd’hui le premier pays non-anglophone choisi par des étudiants étrangers. Et elle entend bien le rester. Pour aider les 350 000 étudiants internationaux à se sentir bien accueillis, il est nécessaire de pouvoir échanger en anglais avec eux : en cours mais aussi pour toutes les tâches du quotidien.

On ne pourra pas attirer les étrangers du monde entier si nous ne continuons pas notre politique d’investissement dans la formation des Français en anglais ! Et cela tombe bien car les Français et notre gouvernement en sont bien conscients. J’en parlais hier soir sur BFM Business :

Une politique d’investissement dans les compétences linguistiques qui fonctionne

L’intérêt pour la formation aux langues étrangères en est bel exemple : L’anglais est de loin la formation la plus demandée par les Français qui mobilisent de plus en plus leur Compte Personnel de Formation.

Cerise sur le gâteau, celui-ci passe en euros au premier janvier 2019 grâce à la réforme de la formation professionnelle votée cet été et cela devrait augmenter l’attractivité des formations pour les Français.
Chers Concitoyens : vous n’avez vraiment plus d’excuses pour vous former !

Selon Campus France, l’accueil des étudiants étrangers coûte chaque année 3 milliards d’euros à la France mais en rapporte 4,65 milliards.

La France veut attirer encore plus d’étudiants étrangers. Certes, nous sommes déjà le quatrième pays le plus prisé derrière les Etats-unis, la Grande-Bretagne et l’Australie pour les jeunes qui ont décidé de poursuivre leur cursus à l’international.  Et la première destination non-anglophone. Mais depuis 2010, le nombre d’étudiants étrangers en Allemagne, en Turquie, ou encore en Arabie saoudite progresse beaucoup plus vite qu’en France, dont la position est très convoitée…

Le gouvernement veut simplifier les démarches administratives, visas, droits d’entrée à l’université et développer les cours en anglais dans les universités pour séduire les étudiants anglophones, notamment asiatiques. Il souhaite profiter ainsi de la place laissée par la politique de repli des Etats-Unis et par le Brexit.

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