Une mystérieuse rencontre physique obligatoire
La semaine dernière (le 04/10/2018), Stéphane Lardy, directeur-adjoint de cabinet de la ministre du Travail Muriel Pénicaud, lors d’une soirée-débat organisée par le Collectif des présidents pour l’amélioration de la formation professionnelle et de l’apprentissage, aurait prononcé la phrase suivante :
” Pour certaines formations (les langues par exemple), la rencontre physique du candidat et de l’organisme DEVRA s’effectuer avant l’achat de la prestation.”
Pour quelle raison les formations linguistiques sont-elles différentes des autres ? Pour quelles raisons y aurait-il besoin de “rencontre physique” pour acheter une formation ?
Cette phrase est vraiment étrange et mérite d’être clarifiée selon moi car je ne la comprends pas du tout. Comment l’interprétez-vous ?
Dis-moi d’où tu viens et je te dirais où tu vas
Toujours selon Stéphane Lardy : l’application CPF, qui sortira d’ici un an (octobre 2019), doit dans un premier temps permettre à chaque actif, de géolocaliser les organismes et les conseillers en évolution professionnelle puis de comparer : la qualité des organismes de formation, le taux de réussite aux formations (une fois de plus il y a confusion entre formation et certification mais on est plus à cela prêt), la satisfaction des utilisateurs, de s’inscrire et de payer en ligne.
Pourquoi donner tant d’importante à la géolocalisation dans l’APP ? Ça n’a aucun sens aujourd’hui : la localisation de l’action de formation est un critère intéressant mais pas plus que la modalité pédagogique ou la date d’entrée de celle-ci…
Sur ce point, nous tenons à rassurer nos lecteurs du futur qui reviendraient sur cet article dans quelques années : nous sommes bien en 2018, le gouvernement à bel et bien connaissance des FOAD, il souhaite même les favoriser : nous n’avons aucune idée de la raison d’une mise en avant si importante de la localisation de l’action de formation comme de la prise de contact avec le CEP qui pourra évidemment se faire par visio… Tout du moins nous l’espérons.