Un an et demi après la mise en œuvre du CEP au Fongecif Île-de-France, ce dernier a mandaté l’IFOP pour réaliser une enquête sur l’appropriation et la qualité de ce « nouveau » service par les salariés franciliens.
L’enquête a été menée auprès d’un échantillon de 980 bénéficiaires du CEP issus d’un fichier de 4 893 contacts, fourni par le Fongecif ; soit un taux de participation de 20 %.
Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne du 17 au 27 mai 2016.
Les résultats de l’enquête révèlent que 84 % des bénéficiaires du CEP se déclarent satisfaits et 9 personnes sur 10 le recommandent à un proche.
Ils sont 56 % à déclarer que le CEP leur a permis de construire ou de préciser un projet professionnel ou du moins, d’y voir plus clair notamment concernant les formations (33 %), les financements possibles (27 %) ou dans une mesure un peu moindre leurs atouts professionnels (24 %) et les postes auxquels ils pouvaient candidater (18 %). À travers le CEP, un tiers des bénéficiaires a pu obtenir des informations sur différents dispositifs (34 %) et près d’un quart a même pu choisir le prestataire de formation auquel ils auront recours (22 %).
Quelles sont les sources d’information des bénéficiaires ?
Le Fongecif en est la source d’information la plus fréquente (36 % des bénéficiaires du CEP).
Plus d’un quart des interviewés en a entendu parler par leur entourage personnel (27 %) ou sur Internet (27 %). Comparativement, l’entourage professionnel est une source d’informations moins prégnante sur le CEP : 12 % en ont eu connaissance par leur employeur ou leur service des ressources humaines, 10% par d’autres personnes de l’entourage professionnel.
Les organismes de formation (6 %) ou les structures facilitant la recherche d’emploi comme l’Apec, Pôle Emploi, Cap Emploi ou les missions locales (3 %) ou les médias (1 %) n’influent qu’à la marge sur cette notoriété.
Quelles sont les attentes des bénéficiaires ?
Avant de réaliser leur CEP, 68 % des bénéficiaires en attendaient une réorientation professionnelle soit deux fois plus que ceux qui souhaitaient une progression dans leur carrière (33 %).
Par ailleurs, si certains arrivent avec un projet précis à valider (34 %), d’autres souhaitent d’abord faire le point sur leurs compétences et envies (27 %).
Viennent ensuite des attentes plus spécifiques comme la reconnaissance d’une expérience ou d’un diplôme (15 %), l’accompagnement dans la création d’une entreprise ou d’une activité (5 %), la recherche d’une activité professionnelle (3 %).
Quelle suite après le CEP ?
Suite au CEP, 39 %des interviewés ont déclaré s’être engagés dans une formation, un bilan de compétences ou une VAE.
D’autres ont poursuivi leurs démarches en reprenant rendez-vous avec le Fongecif (15 %) ou en réalisant d’autres recherches seuls (13 %) ou via une autre structure (5 %).
De manière plus marginale, certains ont souhaité changer de poste (7 %) voire d’emploi (6 %).