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CPF : ce que change le décret du 4 décembre 2025 pour les utilisateurs

Le décret 2025-1156, publié au Journal officiel du 4 décembre 2025, modifie la façon dont la Caisse des Dépôts finance votre formation CPF. L’objectif est d’apporter plus de clarté sur les différentes sources de financement mobilisées pour payer votre formation.

Voici ce que cela change pour VOUS, titulaire d’un compte CPF.

1. Le financement de votre formation respecte désormais un ordre précis

Pour payer votre formation, la Caisse des Dépôts suit un ordre de mobilisation défini dans le Code du travail.

Les dotations spécifiques passent en premier

Avant d’utiliser vos droits, la Caisse des Dépôts utilisera en priorité :

Ce sont des sommes que vous n’avez pas acquises vous même mais qui ont été versées pour soutenir votre montée en compétences.Ensuite, vos droits CPF sont utilisés

Si les dotations ne suffisent pas, la CDC consomme alors vos droits inscrits en euros cumulés chaque année sur vortre CPF.

Enfin, les abondements complètent si nécessaire

Si le prix de la formation reste supérieur à vos droits, d’autres financeurs peuvent compléter :

2. Pourquoi cela vous concerne directement

Ce changement a plusieurs effets pour vous.

Vos droits personnels sont mieux préservés

Si votre entreprise vous a déjà doté d’un budget CPF, ce budget sera consommé avant vos droits individuels.
Vous conservez donc davantage de droits pour vos propres projets futurs, qu’ils soient liés à votre poste actuel ou à une reconversion.

Vous bénéficiez de financements mieux organisés

Votre dossier sera traité plus rapidement, car l’ordre de mobilisation est désormais clair et automatisé.

Le reste à charge devient plus lisible

S’il manque de l’argent, vous le voyez immédiatement :
ce qui facilite le choix entre accepter la formation, demander un soutien à l’employeur ou ajuster votre projet.

3. Ce qui ne change pas

Le décret ne réduit pas vos droits.
Il organise simplement la façon dont ils sont utilisés.

Pourquoi ce changement est bien plus important qu’il n’y paraît

À première vue, ce décret peut sembler technique.
En réalité, c’est une petite révolution dans l’usage du CPF.

Jusqu’à présent, beaucoup de titulaires considéraient que leur CPF était avant tout un droit personnel, une sorte d’épargne acquise au fil des années.
Dans leur perception, il y avait une logique simple :
on consomme d’abord “leurs” droits, puis éventuellement l’argent de l’entreprise si celle ci veut bien compléter.

Le nouveau cadre renverse cette idée.

Désormais, quand une entreprise a choisi de doter ou d’alimenter le compte d’un salarié, cette enveloppe passe en premier.
Le salarié garde donc davantage de droits personnels pour ses propres projets, et l’entreprise peut s’inscrire plus facilement dans une logique de construction commune.

C’est exactement ce qui va encourager le CPF coconstruit.

Les salariés vont de plus en plus solliciter leur employeur, non pour contourner le système, mais pour monter des projets cohérents avec les besoins de l’entreprise.
Les employeurs, eux, peuvent enfin sécuriser leurs budgets et piloter les compétences stratégiques sans craindre de “payer deux fois”.

On entre dans une époque où le CPF n’est plus seulement un droit individuel, mais un levier partagé entre salarié et employeur pour construire des trajectoires professionnelles plus solides.
Et chez Lingueo, on s’en réjouit, parce que cela renforce la qualité, la transparence et la sécurité de tout le dispositif.

D’ailleurs, si vous envisagez une montée en compétences en langues étrangères, notre équipe est là pour vous conseiller. Nous avons simplifié notre formulaire sur la droite du site : entrez simplement votre numéro de téléphone, un conseiller vous rappelle pour un premier échange et vous accompagne dans votre projet.

A très vite !

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