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Réaction de la FFP au Plan d’Investissement dans les Compétences

Le Premier ministre Edouard PHILIPPE et l’économiste Jean PISANI-FERRY ont présenté ce matin le Plan d’Investissement dans les Compétences (PIC) dont l’objectif est de former deux millions de jeunes et de demandeurs d’emploi.

La FFP partage la priorité d’investir dans le capital humain pour notre pays sur le long terme mais s’interroge sur les résultats attendus par le Gouvernement d’un tel effort national : seulement 300 000 personnes insérées dans l’emploi en cinq ans pour un financement de quatorze milliards d’euros.

La FFP salue la volonté du Gouvernement d’Edouard Philippe d’investir massivement dans la formation professionnelle. Il est en effet urgent de répondre au déficit de compétences dont souffre la France, déficit systématiquement pointé par l’enquête PIAAC de l’OCDE. Selon le cabinet McKinsey, en 2020, sans action volontariste, 2.3 millions d’actifs non qualifiés se trouveront sans emploi tandis que 2.2 millions d’emplois nécessitant une qualification Bac’ ne seront pas pourvus.

La FFP s’étonne de l’ambition affichée par le Gouvernement

Mais la FFP s’étonne de l’ambition affichée par le Gouvernement qui annonce l’objectif d’un taux de retour à l’emploi d’environ 15% en cinq ans. Les entreprises de formation peuvent offrir une meilleure promesse aux demandeurs d’emploi et aux jeunes de notre pays, à condition que les pouvoirs publics dotent enfin la France d’un système de formation professionnelle adapté au XXIème siècle.

La réforme de la formation professionnelle souhaitée par le Président de la République doit s’appuyer sur deux piliers indissociables : le plan d’investissement Pisani-Ferry en est un, mais il ne portera ses fruits qu’avec une véritable transformation du système français de la formation professionnelle, c’est-à-dire :

Pour Jean WEMAËRE, Président de la FFP,

La Profession est mobilisée pour faire de ce plan un succès pour les jeunes et les demandeurs d’emploi. Mais ce plan, comme le précise M. Pisani-Ferry, ne peut réussir que s’il est associé à une grande réforme de la formation. Il est temps de changer de logiciel au risque de reproduire les erreurs du passé ! Nous ne formons pas pour former mais pour permettre à chacun de trouver sa place sur le marché du travail, améliorer la compétitivité des entreprises et accroître la richesse du pays.”

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