Force ouvrière ou FO — nom usuel de la Confédération générale du travail – Force ouvrière (CGT-FO), qui témoigne de ses origines cégétistes — est une confédération syndicale française, créée en 1947. Troisième organisation syndicale en importance, derrière la CGT et la CFDT, FO a recueilli, sur la période 2005-2006, 12,7 % des voix aux élections professionnelles et 15,81 % aux élections prud’homales de 2008.
Dans la fonction publique, à l’issue du scrutin organisé les 20 octobre et 22 novembre 2011, FO devient, avec près de 18 %, la troisième organisation dans toute la fonction publique.
Force Ouvrière est une confédération syndicale française, fondée en 1948. Elle représente les intérêts des travailleurs et travailleuses, et défend leurs droits et leurs revendications auprès des employeurs et des gouvernements. Elle est considérée comme l’une des cinq principales centrales syndicales en France, aux côtés de la CGT, la CFDT, la CFTC et la CGC.
Force Ouvrière revendique une indépendance vis-à-vis des partis politiques et des employeurs, et se positionne comme un syndicat réformiste et revendicatif, qui privilégie le dialogue social mais n’hésite pas à recourir à la grève et à l’action collective pour obtenir des avancées pour les travailleurs. Elle est active dans de nombreux secteurs professionnels, tant dans le public que dans le privé, et compte environ 500 000 adhérents.
Sommaire
Histoire de Force Ouvrière
Force Ouvrière a été fondée en 1948 par des militants syndicaux qui souhaitaient créer une confédération autonome, indépendante des partis politiques et des employeurs. Elle s’est notamment démarquée de la CGT, la plus importante centrale syndicale à l’époque, en refusant la tutelle du Parti communiste français.
Depuis sa création, Force Ouvrière a mené de nombreuses luttes sociales pour la défense des droits des travailleurs et travailleuses, notamment dans les domaines de la sécurité sociale, du droit du travail, des salaires et des conditions de travail. Elle a également été à l’origine de grandes grèves et manifestations, notamment en 1968 et en 1995, qui ont marqué l’histoire sociale de la France.
Aujourd’hui, Force Ouvrière est présente dans de nombreux secteurs professionnels, tant dans le public que dans le privé, et compte environ 500 000 adhérents. Elle est dirigée par un secrétaire général, actuellement Pascal Pavageau, élu en 2018 pour un mandat de quatre ans renouvelable. Elle est membre de la Confédération européenne des syndicats et de la Confédération internationale des syndicats libres.
Enfin, Force Ouvrière se distingue par son approche revendicative et son attachement à l’action collective pour défendre les intérêts des travailleurs. Elle estime que les négociations et le dialogue social sont importants, mais qu’il est parfois nécessaire de recourir à la grève et à l’action collective pour faire valoir les revendications des travailleurs.
Lien entre Force ouvrière et la formation professionnelle
Force Ouvrière considère que la formation professionnelle est un enjeu majeur pour permettre aux travailleurs et travailleuses de s’adapter aux évolutions du marché du travail, de développer leurs compétences et de progresser dans leur carrière. Elle estime que la formation doit être accessible à tous les salariés, quels que soient leur statut, leur âge ou leur niveau de qualification, et qu’elle doit être financée par les employeurs et les pouvoirs publics.
Dans ce cadre, Force Ouvrière est très active dans les négociations sur la formation professionnelle au niveau national et dans les entreprises. Elle milite pour une formation de qualité, adaptée aux besoins des travailleurs et des entreprises, et pour une meilleure prise en compte des besoins en formation tout au long de la vie professionnelle. Elle revendique également une meilleure reconnaissance des compétences acquises par les salariés tout au long de leur carrière, notamment par le biais de la validation des acquis de l’expérience (VAE).
Enfin, Force Ouvrière est impliquée dans la gestion de certains dispositifs de formation professionnelle, notamment les Commissions paritaires interprofessionnelles régionales pour l’emploi et la formation (CPIREF), qui sont des organismes paritaires qui gèrent les fonds de la formation professionnelle au niveau régional.
Lien entre Force ouvrière et le Compte Personnel de Formation
Force Ouvrière est globalement favorable au Compte Personnel de Formation (CPF), mais elle a émis des critiques sur son fonctionnement et son financement.
En 2014, lors de la réforme de la formation professionnelle qui a introduit le CPF, Force Ouvrière a salué la création d’un droit universel à la formation tout au long de la vie, mais a critiqué le plafonnement du nombre d’heures de formation par an et le transfert de la gestion du compte CPF aux employeurs.
Plus récemment, en 2021, Force Ouvrière a demandé une réforme du CPF pour le rendre plus accessible aux travailleurs précaires et aux demandeurs d’emploi, et pour mieux prendre en compte les besoins de formation des salariés en situation de handicap. Elle a également critiqué la faible utilisation du CPF, en particulier chez les travailleurs les moins qualifiés et les plus précaires.
En termes de financement, Force Ouvrière revendique une augmentation de la contribution des employeurs au financement de la formation professionnelle, afin de permettre une montée en charge du CPF et une meilleure prise en charge financière des formations.