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La FFP salue les premières orientations de la réforme

La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a adressé mercredi dernier aux partenaires sociaux le document d’orientation de la réforme de la formation professionnelle. Ce dernier pose les bases d’un projet de réforme ambitieux et indispensable afin de repenser le système en fonction des besoins des jeunes, des demandeurs d’emploi, des salariés et des entreprises. Mais il ne s’agit que d’une première étape : c’est dans le projet de loi puis dans sa mise en oeuvre opérationnelle que se déterminera la réussite ou l’échec de la transformation annoncée.

La FFP dresse depuis plusieurs années, le constat d’un système français trop complexe, figé et centré sur les dispositifs de financement plutôt que sur les attentes des bénéficiaires et les besoins des entreprises.

Dans ce contexte, la FFP considère que le document d’orientation du Gouvernement porte un diagnostic lucide sur le système français de formation. Il soulève les vraies questions auxquelles notre pays est confronté pour encourager la montée en compétences de tous les actifs, et renforcer la compétitivité de nos entreprises et de notre économie.

Mais la FFP met en garde contre le risque d’une énième réforme avortée. En effet, la précédente réforme (loi du 5 mars 2014) n’a pas atteint ses promesses, malgré des ambitions systémiques. Elle a au contraire engendré une baisse préjudiciable de l’investissement dans la formation et une bureaucratisation croissante pour le secteur de la formation, faute d’un réel portage politique.

Les attentes des individus et des entreprises sont fortes pour que la transformation annoncée « libère la formation professionnelle » de manière effective, c’est-à-dire :
Pour Jean WEMAËRE, Président de la FFP, « Ce document d’orientation ouvre une opportunité historique pour adapter réellement notre système de formation aux défis du XXIème siècle. Il s’agissait d’un engagement fort du Président de la République pendant sa campagne. Mais ce n’est qu’une première étape : la négociation par les partenaires sociaux, puis le débat parlementaire et enfin les textes réglementaires doivent être à la hauteur de cette ambition de transformation. »
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