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Nouvelles obligations : ce que les Certificateurs doivent anticiper

Le décret 2025-500 marque un tournant pour tous les ministères, branches professionnelles et organismes privés ou publics qui souhaitent inscrire ou maintenir des certifications au RNCP ou au Répertoire spécifique.

Critères d’enregistrement renforcés, insertion professionnelle démontrée, gouvernance de la qualité, partenariats sous contrôle : voici ce qui change et ce qui devient incontournable.

1. Des critères d’enregistrement plus exigeants

Chaque demande, qu’elle soit une inscription initiale ou un renouvellement, doit désormais prouver l’utilité réelle de la certification grâce à l’analyse des promotions de certifiés et à leurs taux d’insertion.

2. Des référentiels alignés sur les enjeux actuels

Les référentiels d’activités et de compétences doivent désormais intégrer plusieurs thématiques transversales :

Ces aspects, hier seulement recommandés, deviennent des critères formels à satisfaire.

3. Une gouvernance pédagogique et qualité plus formalisée

Les certificateurs devront démontrer qu’ils disposent de moyens humains, techniques et pédagogiques suffisants pour assurer la formation ou l’évaluation.

4. Habilitation des partenaires : des règles durcies

Toute collaboration avec des centres de formation ou organismes tiers doit désormais être encadrée par une convention écrite obligatoire.

5. Examen des dossiers : tolérance zéro pour les irrégularités

Désormais, France compétences peut rejeter une demande sans même l’étudier en profondeur si elle détecte :

Le rejet sera prononcé par le Directeur général après avis conforme de la Commission de certification.

6. Référentiels à réactualiser régulièrement

Bien qu’aucune périodicité stricte ne soit fixée, il est attendu des certificateurs qu’ils mettent à jour leurs référentiels tous les 3 ans environ, voire ajustent certaines modalités tous les 18 mois.
Cette logique d’amélioration continue vise à garantir que chaque certification reste adaptée aux réalités du marché et aux nouvelles exigences sectorielles.

Bonnes pratiques recommandées

💡 À retenir

Ces nouvelles règles invitent chaque certificateur à passer d’une simple démarche administrative à une véritable posture de pilotage qualité.
Ceux qui amorcent dès maintenant ces ajustements (audit interne, refonte des conventions, suivi renforcé) prennent une longueur d’avance pour rester enregistrés sans encombre après octobre 2025.

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