Longtemps présenté comme un simple “crédit personnel”, le CPF a évolué, notamment depuis l’instauration du ticket modérateur.
Ce reste à charge, souvent critiqué comme un frein, est pourtant en train de changer la donne.
Chez Lingueo, sur le terrain, nous voyons chaque semaine comment ce petit « coup de frein » administratif se transforme en déclencheur de dialogue constructif entre salariés et employeurs.
Et les chiffres de notre sondage le confirment : plus de 40% des DRH se disent désormais favorables à l’utilisation du CPF comme un levier de cofinancement, selon notre sondage présenté le 25 juin dernier à la Caisse des Dépôts.

Ticket modérateur : une contrainte… devenue opportunité
À l’origine, le ticket modérateur avait de quoi agacer.
Soudain, le salarié doit mettre la main à la poche pour financer tout ou partie de sa formation, un obstacle pour certains profils.
Mais la réalité, c’est qu’il responsabilise.
En posant la question : « Suis-je prêt à investir dans cette compétence ? », il réveille la discussion : « L’entreprise peut-elle contribuer ? »
Ce que nous constatons chez Lingueo, c’est que cette discussion n’est pas qu’administrative.
Elle oblige à mieux choisir les formations, à structurer une vraie politique de compétences et à coconcevoir les parcours avec l’accord des deux parties.
Le cofinancement CPF, un signal fort
Derrière ce changement de posture, il y a un chiffre qui parle :
👉 44% des DRH interrogés disent vouloir utiliser le CPF comme un outil de cofinancement partagé avec l’entreprise.
Autrement dit, on passe d’un dispositif “individuel et désincarné” à une logique de coconstruction, où chacun partage l’effort et le projet.
Ce n’est pas une idée théorique :
- Nos clients PME et ETI nous le disent : « Sans le ticket modérateur, on n’aurait jamais osé formaliser cette discussion. »
- Les collaborateurs eux-mêmes cherchent à optimiser leur reste à charge, à négocier un complément de financement ou un temps dédié.
Des retours terrain concrets
Lors de notre dernier événement coorganisé à la Caisse des Dépôts, une cinquantaine de DRH, responsables formation et dirigeants de PME sont venus partager leurs pratiques.
Pour beaucoup, le ticket modérateur est l’élément déclencheur qui structure enfin un dialogue social autour du CPF.
Certains vont même plus loin :
- Création de catalogues internes de formations CPF “filtrées” pour garantir la qualité.
- Négociation de tarifs avec les organismes pour alléger la facture globale.
- Accompagnement individuel par des conseillers pédagogiques, comme chez Lingueo, pour éviter que le salarié ne se retrouve seul face à l’application MonCompteFormation.
Lingueo, facilitateur de coconstruction
Depuis nos débuts, nous croyons à un CPF plus responsabilisé, plus transparent, et surtout plus collectif.
Aujourd’hui, nous aidons nos clients à :
✅ Identifier les compétences clés à cofinancer,
✅ Mettre en place des accords de dotation et d’abondement,
✅ Suivre l’impact des formations sur la montée en compétences réelle.
Et ça marche : les entreprises qui coconstruisent voient une meilleure adhésion de leurs salariés et un meilleur retour sur investissement de chaque euro mobilisé.
Un changement de paradigme
Oui, le CPF reste un droit individuel.
Mais la réalité, c’est que le monde du travail bouge :
Salariés et employeurs ont tout intérêt à partager la responsabilité de l’effort de formation.

Le ticket modérateur, loin d’être une punition, est en train de devenir le point de départ d’une vraie dynamique collective.
Et chez Lingueo, nous sommes fiers de contribuer à ce virage — plus juste, plus efficace, et plus utile pour tous.
Conclusion
👉 DRH, dirigeants, partenaires sociaux : le CPF coconstruit est déjà une réalité sur le terrain.
👉 Ce qui semblait un frein administratif devient un levier stratégique.
👉 Et vous, votre ticket modérateur, vous en faites quoi ?