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CPF : reconstruire la confiance par la co-construction

Arnaud7 juillet 20258 juillet 2025

Pendant des années, le Compte Personnel de Formation (CPF) a été l’enfant mal-aimé de la formation professionnelle : une formidable idée, mais vite dévoyée. Tout le monde se souvient de ces SMS douteux, de ces appels insistants, de ces arnaques massives qui ont écorné l’image d’un dispositif pourtant crucial pour l’employabilité de millions de Français.

Aujourd’hui, il est temps de le dire haut et fort : cette période est derrière nous.

Bien sûr, il reste quelques procès retentissants, quelques affaires judiciaires à solder. Mais dans les faits, plus personne, ni entreprise, ni salarié, ne veut d’un CPF livré à lui-même, sans contrôle, sans qualité. Et tant mieux.

La co-construction : la vraie solution finale

La profession a trouvé la seule réponse viable : la co-construction.
Dit simplement, c’est le retour du bon sens. Fini le salarié livré à une plateforme saturée de formations impossibles à tester ou à comparer. Fini l’achat impulsif dicté par un message douteux.
Place à un CPF co-construit entre le salarié, l’entreprise et le prestataire, chacun jouant son rôle.

L’entreprise, redevenue acteur stratégique, filtre, recommande et accompagne. Elle sélectionne les prestataires qu’elle connaît, qu’elle a testés, qu’elle peut garantir à ses équipes. Elle devient un tiers de confiance, exactement ce qui manquait au dispositif pour tourner la page des arnaques.

DRH, managers, syndicats : les vrais sauveurs du CPF

Soyons clairs : la co-construction ne se décrète pas, elle s’organise.
Elle repose sur les responsables formation, les RH, les partenaires sociaux. Car eux savent distinguer les prestataires sérieux des revendeurs de plateformes génériques qui pullulent encore, notamment dans les langues.

Dans notre secteur, il faut avoir le courage de le dire : 90% du marché se contente de revendre des modules digitaux préfabriqués, sans jamais avoir conçu une ligne de contenu. Ces acteurs-là ne coconstruisent rien : ils empilent.
La bonne question à poser est pourtant simple : « Est-ce que votre contenu est propriétaire ? Est-il adaptable à nos besoins ? Êtes-vous capables de le professionnaliser ? » Si la réponse est floue… fuyez.

La qualité plutôt que la jungle

La co-construction, c’est aussi une réponse pragmatique au casse-tête du choix.
Un salarié, seul face à des milliers d’offres CPF, est souvent démuni. Comment tester la qualité ? Comment juger du sérieux d’un organisme sans retour d’expérience ?
À l’inverse, une DRH connaît ses partenaires de confiance. Elle sait qui forme vraiment, qui certifie vraiment, qui suit vraiment les apprenants.

La curation, comme on dit dans le numérique, devient la clé pour restaurer la confiance.

Les chiffres le prouvent : le modèle prend

La bonne nouvelle, c’est que ça fonctionne.
Depuis la mise en place du ticket modérateur, le CPF coconstruit bondi, preuve que salariés comme employeurs veulent en finir avec le CPF subi pour adopter un CPF choisi, structuré, accompagné.

Et derrière ce mouvement, il y a une réalité : la co-construction n’est pas qu’un mot. C’est un système technique, un accompagnement humain, un engagement contractuel. Certaines grandes entreprises vont jusqu’à prendre en charge le fameux « ticket modérateur », financent sur le temps de travail et récompensent même les salariés qui se certifient.
C’est ça, un CPF coconstruit : un cercle vertueux où chacun a intérêt à jouer le jeu.

Après les abus, place à la responsabilité

Le CPF doit sortir de la défiance pour entrer dans la maturité.

On a assez tapé sur l’outil. On sait qu’il a été malmené. On sait qu’il a coûté cher à l’État et aux contribuables. Mais l’ère des escrocs est révolue, et c’est la profession qui va sauver le soldat CPF.

Par la co-construction, reprenons la main.

Notre conviction

Chez Lingueo, nous défendons depuis toujours une vision du CPF où rien n’est laissé au hasard : contenu propriétaire, ingénierie pédagogique sur mesure, accompagnement individualisé, suivi en temps réel.
Parce qu’au fond, la formation est un sujet trop sérieux pour être laissé aux plateformes automatiques.
Et parce qu’un salarié bien formé est un salarié confiant, mobile, et acteur de sa propre montée en compétences.

La qualité ne se décrète pas : elle s’érige comme un temple, sur quatre piliers indissociables : contenu propriétaire, ingénierie pédagogique, accompagnement individualisé, suivi en temps réel.

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