L’identité numérique vient tout juste d’être mise en place et vous devez depuis le 25 octobre passer par la création de votre identité numérique pour mobiliser vos droits à la formation.
De nombreux entrepreneurs de la formation se plaignent sur Linkedin de la mise en place de l’identité numérique (ce que nous comprenons) mais il est faux d’écrire que ces “mesures (…) ne réduisent en rien la fraude“. En effet, ajouter la nécessité de créer son identité numérique dans le processus ajoute un peu de lourdeur administrative et du temps mais ça n’est ni infaisable ni compliqué et c’est surtout très efficace : beaucoup plus qu’un texte de loi ou qu’un reste à charge. C’est même, selon nous, une arme massive pour combattre les escroqueries, et ça marche déjà…explications ci-dessous illustrées dans groupes libres d’accès.
Les premiers signes remontés sur différents réseaux sociaux ou messageries sont très prometteurs.
On y trouve des professionnels dont certains opportunistes aux pratiques douteuses.
Toujours très au fait des failles du système, l’identité numérique semble mettre un holà à leurs pratiques.
Attention certains commentaires peuvent choquer sur le fond comme sur la forme… Si vous êtes en mobilité, nous vous recommandons de vous asseoir.
Il n’est plus possible de vous prendre votre identité
La première est que l’identité numérique met fin à la potentielle prise en main de votre identité.
De nombreux escrocs ont pu voler vos accès à MonCompteFormation sans même que vous en soyez informés.
Nous vous recommandons de créer votre identité numérique et d’aller contrôler votre compte pour être qu’il n’a pas été mobilisé sans votre consentement.
Ce type d’escroquerie a définitivement pris fin le 25 octobre, jour de mise en place du dispositif.
Voici les message que l’on pouvait lire dans les groupes Facebook, Whatsapp ou Télégramme les jours qui ont précédés la mise en place du dispositif :
Ces personnes ont par la suite disparu des groupes… qui je le précise ne sont pas uniquement constitués d’escrocs.
Le second effet France Connect +
Les jours qui ont suivi le premier constat a été le calme des échanges.
Pour vous donner un peu de contexte, il ne se passait pas un jour sans voir des propositions de vente d’organismes pratiquant le portage qualiopi (coquille vide) ou en encore des propositions d’achat de bases de données…sans parler des services de centres d’appel en pagaille. Là plus rien, le calme plat.
L’ambiance n’est plus à la fête
Clash en ligne
Puis, il y a eu beaucoup de disputes entre membres des groupes qui s’accusaient d’avoir abusé du système et coupé la branche sur laquelle ils étaient assis depuis des années, même avant la monétisation du CPF pour certain.
Entre les insultes parfois même racistes, certains semblent regretter et invite à tourner la page :
D’autres se disent qu’ils peuvent attaquer l’état Français en procès et proposent une action collective…
Il n’y a plus eu d’échanges sur ce sujet par la suite. A priori il a été avorté.
“C terminer”…
Encore quelques jours passent et certains participants ne savent plus qui appeler à la rescousse pendant que d’autres disent qu’ils envisagent de ne plus travailler dans le domaine de la formation.
Nombreux sont ceux qui disent retourner dans le secteur de l’énergie qui, d’après eux, est toujours prometteur : Information que nous ne sommes pas en mesure de vérifier.
Les calls center tournent de dos au CPF
L’activité des centres d’appel qui avaient connu un fort essor avec le CPF n’est plus rentable, le business model reposant sur la rapidité à valider un dossier.
Nous avons appelé l’un d’eux qui nous explique ne plus vouloir “travailler de sa vie avec le CPF”…
D’ailleurs, depuis quand n’avez-vous pas reçu un appel pour vous parler de vos droits à la formation ?
I’espoir fait vivre…
Quelques-uns s’accrochent rêvant d’un retour en arrière…
Conclusion :
Il est encore un peu tôt pour tenir des conclusions.
Attendons que les différents services opérant le dispositif nous donne dans quelques semaines les premiers chiffres. Une chose est cependant sûre : la mise en place de FC+ (qui s’ajoute à de nombreuses actions mises en place depuis le début de l’année) marque la fin de l’opportunisme et devrait avoir un impact fort sur les finances de France Compétences.