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Baromètre MEDEF 2025 : la formation en entreprise, levier de performance encore sous-exploité

TALINE17 septembre 202517 septembre 2025

Le MEDEF publie son Baromètre Entreprises & Formation 2025, une enquête de référence menée auprès de 841 entreprises représentant près de 317 000 salariés. Les résultats mettent en évidence un paradoxe : si la formation est largement reconnue comme un moteur de performance et d’employabilité, elle reste encore trop souvent cantonnée à une logique réglementaire ou à des réponses court-termistes.

La formation : un outil stratégique, mais insuffisamment mobilisé

Selon l’étude, 67 % des entreprises considèrent la formation comme un moyen de développer leur performance et 59 % comme un levier de fidélisation des talents.
Pourtant, la formation est encore principalement perçue comme une obligation : 84 % des entreprises privilégient les formations réglementaires, au détriment de démarches plus prospectives ou innovantes.
Patrick Martin, président du MEDEF, insiste : « Former, c’est gagner en agilité, renforcer la compétitivité et assurer une économie durable. ». Mais cette ambition se heurte à plusieurs obstacles structurels.

Des écarts persistants entre grandes entreprises et TPE-PME

Le baromètre révèle un contraste marqué :

  • 52 % des entreprises formalisent leur stratégie dans un plan de développement des compétences (PDC), mais elles ne sont que 22 % parmi les TPE de moins de 11 salariés.
  • Les taux d’accès à la formation sont trois fois plus élevés dans les grandes entreprises que dans les structures de moins de 50 salariés.

Les TPE-PME, moins outillées et moins informées, peinent à activer les dispositifs disponibles. Le MEDEF appelle donc à un accompagnement renforcé, notamment en matière de simplification et de financement.

Des compétences prioritaires… mais encore peu travaillées

Les entreprises identifient clairement les compétences clés des prochaines années :

  • Compétences managériales (27 %)
  • Compétences numériques (26 %)
  • Compétences environnementales (18 %)

Pourtant, dans les faits, ce sont surtout les compétences techniques (24 %) et les formations obligatoires qui dominent aujourd’hui les pratiques. Ce décalage montre la difficulté des entreprises à anticiper les mutations liées à la transition écologique, à l’IA ou encore au vieillissement démographique.

Les freins : coût, temps et manque de structuration

Deux obstacles majeurs freinent les ambitions :

  • 60 % des entreprises jugent le coût des formations trop élevé,
  • 58 % évoquent le manque de temps

En parallèle, la mesure de l’impact reste embryonnaire : si 61 % des entreprises évaluent leurs formations, elles le font surtout « à chaud » (satisfaction immédiate) et très rarement sur la transférabilité réelle des compétences en situation de travail.

Vers un changement de paradigme ?

Le Baromètre MEDEF 2025 trace une feuille de route claire : passer d’une logique de dépense obligatoire à un investissement stratégique.
Parmi les recommandations implicites :

  • mieux outiller les TPE-PME dans la construction de leur PDC,
  • développer l’ingénierie de formation et les parcours hybrides,
  • renforcer les pratiques d’évaluation et de co-investissement (CPF abondé),
  • anticiper davantage les compétences d’avenir, au-delà des contraintes réglementaires

La conclusion du rapport est sans équivoque : « La formation n’est pas une fin en soi. Elle doit s’évaluer, s’aligner sur la stratégie et devenir un moteur durable de compétitivité. »

formation

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