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Ce que nous apprend le baromètre Askalia sur l’état de la formation en entreprise

Arnaud4 juin 20254 juin 2025

À l’occasion du congrès Askalia 2025, les résultats tant attendus du baromètre annuel réalisé avec SoWeSoft ont été dévoilés. Près de 200 professionnels de la formation, issus d’organisations fortement structurées sur les enjeux de compétences, ont partagé leur réalité. Focus sur un métier en pleine transformation.

Un métier encore trop isolé mais central dans l’entreprise

Le responsable du développement des compétences est le pivot de l’ingénierie formation. Dans 68 % des cas, c’est lui qui gère directement les prestations externes. Dans la moitié des organisations, plus de 80 % des salariés sont formés chaque année, avec un taux moyen de formation de 71,5 % — un chiffre impressionnant, mais qui cache des réalités contrastées selon la taille des structures.

Co-construction, stratégie et budget : une fonction en tension

Les besoins sont recueillis à travers :

  • l’analyse de la stratégie de l’entreprise,
  • les entretiens annuels,
  • et une veille active sur l’évolution des métiers.

Mais les marges de manœuvre sont inégales :

  • Dans 65 % des cas, le budget formation est validé après consultation de la hiérarchie,
  • 10 % des répondants se voient imposer un budget sans négociation,
  • et 12 % n’ont tout simplement aucun budget fixé.

👉 À noter : la moyenne de l’investissement formation est de 3,71 % de la masse salariale.

Le numérique avance… lentement

Malgré l’essor des outils digitaux, le taux de satisfaction SIRH plafonne à 5,4/10. Les solutions d’émargement (SoWeSign) et d’évaluation (SoWeSkill) se développent, mais la digitalisation reste partielle dans de nombreuses structures.

Qualiopi… utile, mais pas suffisant

  • 60 % des répondants estiment que Qualiopi garantit la qualité des formations,
  • mais seulement 30 % y voient un outil pour mesurer l’efficacité réelle.

D’ailleurs, 65,5 % des responsables souhaiteraient que leurs organismes de formation les aident davantage à évaluer l’impact des parcours.

Évaluer oui, mais quoi et quand ?

La mesure d’impact est bien ancrée :

  • 89,2 % évaluent toutes les formations (à chaud, à froid, ou lors des entretiens pro),
  • mais seuls 42,8 % impliquent toutes les parties prenantes dans l’évaluation.

Les critères suivis ?

  • les effets sur le poste de travail,
  • les indicateurs structurels,
  • le taux d’apprentissage des bénéficiaires.

Une législation jugée trop complexe

Le ressenti sur la réforme formation :

  • Note moyenne : 4,7/10 sur les attentes, 4,2/10 sur l’opérationnalité.

Les critiques récurrentes :

“On passe plus de temps à décrypter les intentions du législateur qu’à améliorer nos formations.”

Parmi les points noirs soulevés :

  • un CPF devenu difficile à mobiliser pour les entreprises de +250 salariés,
  • une Pro-A jugée trop complexe,
  • des interprétations divergentes des OPCO.

GPEC, AFEST, CPF abondé : les dispositifs en chiffres

  • 99 % utilisent le Plan de développement des compétences,
  • 88 % l’alternance,
  • 42 % recourent au CPF abondé,
  • mais la VAE, la Pro-A ou la POE restent sous-utilisées.

Quant à la GPEC, elle est en place dans 41,4 % des entreprises, avec une corrélation positive selon la taille des structures.

Un métier en quête de reconnaissance et d’alignement stratégique

Le baromètre confirme ce que les professionnels vivent : le développement des compétences est au cœur des enjeux RH, mais encore trop souvent périphérique dans les arbitrages stratégiques.

Les développeurs de compétences veulent :

  • plus de latitude budgétaire,
  • des outils plus adaptés,
  • et une reconnaissance accrue de leur rôle dans la performance durable de l’entreprise.
ASKALIA

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