Si l’intelligence émotionnelle est essentielle au travail c’est parce que celui-ci est en grande partie relationnel. Notre capacité à identifier, comprendre et gérer nos émotions nous permet d’entretenir de bonnes relations avec les autres.
Ce qui est fondamental pour performer car d’une part, nous ne travaillons jamais seuls, mais aussi, notre bien-être et notre motivation proviennent de notre relation aux autres.
Considérer la dimension relationnelle du travail
On peut facilement imaginer les conséquences pour une équipe d’un collaborateur incapable de maîtriser sa colère ou d’être sensible à ce que ressentent les autres. Lorsque nous sommes contrariés, il nous est difficile d’être attentif, d’apprendre ou de prendre des décisions. Comme on dit : “Le stress rend les gens idiots”.
A l’inverse, on perçoit très bien les avantages d’un manager ou d’un collaborateur formé à l’intelligence émotionnelle : à l’écoute des sentiments de ses collaborateurs, capable de gérer les conflits et de les anticiper.
Diriger c’est réussir à gérer le vivre ensemble et à créer un climat de confiance. Et c’est de ce travail de gestion des émotions et des relations que va découler une aisance à se partager des “feedbacks” constructifs, à s’ouvrir au changement et à s’épanouir dans son travail.
Intelligence émotionnelle, un apprentissage impliquant nécessairement de la pratique
Pour parvenir à développer les compétences émotionnelles et relationnelles des collaborateurs afin de les aider à améliorer la qualité de leurs relations au travail, les entreprises doivent entreprendre sans plus tarder des programmes de formation ambitieux. Car pour monter en compétence émotionnelle, une demi journée de formation est insuffisante.
S’agissant de compétences comportementales, il faut que l’apprentissage soit associé avec de la mise en pratique car ces compétences réclament de changer nos habitudes de penser et d’agir. Cela prend du temps et cela nécessite beaucoup d’exercices pratiques.
Des outils peuvent aider à former de façon continue par la pratique afin de créer des émotions positives de façon régulière. L’entreprise Cocoworker par exemple apprend aux collaborateurs et aux managers à cultiver l’admiration, la gratitude et la compassion en s’exerçant à l’expression de compliments, de remerciements, d’encouragements et d’excuses.
C’est un outil de développement personnel qui vise à développer les compétences émotionnelles grâce à des tutoriels vidéos et des parcours de formation.
S’outiller pour monter en compétence émotionnelle
Cocoworker a été créée par mon amie Faustine Duriez, c’est la première solution d’entreprise conçue pour améliorer la qualité des relations au travail et former de façon continue aux compétences émotionnelles. Sa pratique régulière forme à l’intelligence émotionnelle et renforce la cohésion d’équipe. Les outils proposés en entreprise visent à améliorer l’organisation du travail et le management de projet d’après le constat de Faustine. Ils ont un objectif opérationnel et non relationnel.
Je suis convaincu que les entreprises doivent s’équiper sans plus tarder de solutions comme celle-ci leur permettant de former leurs équipes de façon continue à l’intelligence émotionnelle et de pratiquer les émotions positives comme la gratitude, de l’admiration et de la compassion. Car cet exercice entraîne notre cerveau à être positif et permet de faire émerger un état d’esprit fondé sur la bienveillance et l’exemplarité. Cela constitue un capital de confiance qui permet de répondre à de nombreux défis actuels : changer les comportements, créer une culture de feedback, créer de la collaboration. N’hésitez pas à contacter Faustine sur Linkedin ou sur son site www.cocoworker.com si vous souhaitez en savoir plus !
Je conclurais cette tribune en faveur de la formation à l’intelligence émotionnelle par une citation de Daniel Goleman, Docteur en psychologie, extraite de son livre “L’intelligence Émotionnelle” :
C’est le degré d’intelligence émotionnelle d’une entreprise qui détermine sa capacité à optimiser son capital intellectuel et sa productivité. Cette optimisation dépend de l’harmonie des rapports entre ceux qui détiennent les compétences. La capacité d’une entreprise à dépasser ses concurrents dépend de ses relations humaines.
Daniel Goleman
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