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  • Le CPF m’a tué

Le CPF m’a tué

Arnaud8 mai 201525 mai 2021

Réforme CPF : on ne parle plus de baisse de chiffre d’affaire…

L’arrivée du CPF déclenche une vague de problème et Ouest France ouvre le bal aujourd’hui : Liquidation judiciaire de Success Story Pro. Les 13 salariés de deux sites d’enseignement linguistique stopperont définitivement leur activité après 10 ans d’activité demain samedi 9 mai 2015.

« Le remplacement du DIF par le CPF nous a pénalisés. Pendant cinq mois, quasiment aucun dossier n’a été accepté et comme 80 % de notre clientèle est professionnelle, ça a forcément eu un effet »

Pauline Lacroix, directrice des deux établissements.

Pendant que nos dirigeants font le pont, nos écoles n’arrivent plus à Joindre les deux bouts

Les témoignages de la pétition sont unanimes, ça n’est que le début de l’hécatombe. Notez bien que ces commentaires ont tous étés postés aujourd’hui seulement !

Nous sommes un OF spécialisé sur les jeunes en contrat aidé. Non seulement la réforme va bientôt faire fermer notre structure mais elle ne permet pas à des jeunes en difficulté de se pré former avant de commencer une formation diplômante.

Zenou Elsa, posté le vendredi 8 mai 2015

Les indépendants qui ne se font pas entendre :

Je suis formatrice en anglais et cette réforme ne correspond pas aux besoins des entreprises en apprentissage de l’anglais.

Kathryn Bohme, posté le vendredi 8 mai 2015

Un autre :

Depuis la création du CPF je n’ai eu aucun nouveau contrat en entreprise pour enseigner l’anglais !
Clare Deny, posté le vendredi 8 mai 2015

Qu’en penses les titulaires :

“J’ai besoin de me former pour évoluer dans ma carrière.”
Jessica Audinot, posté le vendredi 8 mai 2015

Un autre :

“Je ne trouve aucune formation compatible avec mon projet professionnelle. Seule des formations longues sont possible.”
Florent Almirall, posté le vendredi 8 mai 2015

Qu’en pense le ministre :

J’entends les critiques qui sont faites et qui déjà disent que le CPF piétine… 4 mois après sa date d’entrée en vigueur ! Mais c’est parce que la réforme de la formation professionnelle est profonde, structurelle, qu’elle demande du temps pour que les acteurs s’approprient les enjeux et qu’ils aient conscience des transformations qui en découlent.

Extrait du discours de François Rebsamen du 4 mai 2015. Discours commenté par Antoine un #Hiboux Anonyme :

Monsieur le Ministre,

Pourquoi le nom « Pangloss » me tourne dans la tête en lisant votre discours?

Monsieur le Ministre, permettez moi de vous ramener un peu sur terre. Ayez la bonté d’écouter pendant quelques instants ce que votre réforme signifie pour les gens ordinaires, que vous dites vouloir protéger.

Un organisme de formation qui coule en attendant la mise en place de votre réforme, c’est :
– un traumatisme brutal pour un entrepreneur, souvent ancien formateur parmi les plus dynamiques, qui a travaillé 18 heures par jour pendant des années pour développer son entreprise,. Du jour au lendemain, il passe de créateur d’emplois à gestionnaire de plan sociaux et voit tout ce qu’il a crée se liquéfier. Au Tribunal de Commerce, on parle des 3 D dans ces cas-là – dépot de bilan, dépression, divorce,
Ils vous saluent, ces entrepreneurs-là, Monsieur le Ministre.

– des formateurs, salariés, souvent avec des statuts précaires et des revenus modestes, aujourd’hui sans travail, se préparant à faire la queue devant Pôle Emploi dans l’hypothétique espoir de trouver un autre poste à l’avenir.
Eux vous saluent aussi.

– des formateurs indépendants, qui jonglent avec des contrats et des statuts – un peu de vacatariat par-ci, un peu de CDD par là, quelques contrats en sous-traitance ou en direct, aujourd’hui les bras ballants faute de contrats (ils sont les premiers à pâtir lorsque le travail baisse), incapables de payer leur loyer ou de nourrir leur famille, sans indemnité de chômage.
Eux aussi vous saluent bien bas.

– des familles de toutes ces personnes qui vont se trouver dans des situations précaires, avec un avenir incertain, avec la crainte de perdre leur logement, de ne plus pouvoir rembourser leurs crédits, de se retrouver en surendettement.
Eux vous saluent aussi.

– des salariés qui hier pouvaient choisir (un peu) leur formation, qui avaient enfin compris le dispositif du DIF et qui aujourd’hui ne comprennent plus rien, perdus dans une machinerie infernale de démarches conçues par des gestionnaires éloignés de la réalité du terrain, et qui ne trouvent aucun interlocuteur capable de les renseigner.
Eux vous saluent aussi, Monsieur le Ministre.

Vous qui bénéficiez de confortables revenus à vie, d’une situation sociale enviable et de toute la considération de la République française, avez-vous pensé un instant à ces gens -là et aux dégâts que votre réforme , qui a totalement ignoré les acteurs sur le terrain, est en train de causer dans un pays déjà mal en point, où le record du chômage vient d’être à nouveau battu? Fallait-il ajouter encore quelques dizaines de milliers de chômeurs supplémentaires au bilan déjà peu reluisant de votre gouvernement? N’avez-vous pas pensé qu’une restructuration économique de cette envergure nécessite un minimum d’accompagnement et de temps pour les acteurs du marché?

Monsieur le Ministre, de grâce, venez constater sur le terrain la situation dans laquelle vous avez plongé les acteurs de ce marché, ayez la bonté de les écouter et de les aider à trouver des solutions aujourd’hui, ne dites pas, à l’instar de Marie-Antoinette « Qu’ils mangent de la brioche ».

Parce qu’en lisant votre beau discours, c’est cette phrase-là qui m’est venue à l’esprit.

Que peut-on faire ?

N’attendez pas qu’il soit trop tard pour vous faire entendre et signez la pétition.

Contactez aussi tous vos amis journalistes, amis d’amis de journalistes, blogueurs, amis de blogueurs pour qu’il se penchent sur ce sujet qui semble trop souvent ne pas les concerner et qui pourtant nous touche tous !

Le CPF m'a tué
Illustration – Le CPF m’a tué
CPF, réforme

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27 thoughts on “Le CPF m’a tué”

  1. Bruno Callens dit :
    9 mai 2015 à 10 h 45 min

    Quelques observations et au préalable un petit point juridique…

    L’un des principaux “verrous” du CPF (pour reprendre l’expression de Jean Pierre Willems) est lié à ces fameuses “listes” et la liaison du CPF à des formations “diplômantes”, ou “certifiantes”.

    Au point où nous en sommes, je pense qu’il ne s’agit même pas d’ouvrir ces listes.

    Il faut les supprimer purement et simplement même si je conçois que ce ne sera pas simple. Sauf peut-être s’il y a péril en la demeure ce qui pourrait être le cas si le sinistre économique et social majeur constaté se poursuit.

    Il faut bien voir que la médiatisation de la situation pourrait être d’autant plus embarrassante pour la majorité politique actuellement au pouvoir qu’elle en est largement à l’origine. Et on ne manquera pas, le cas échéant, à le faire savoir.

    Pour en revenir aux listes il faudrait revenir au régime du DIF même si je conçois qu’il est nécessaire de barrer la route aux personnes qui proposent des “formations” farfelues.

    Maintenant, il faut avoir conscience que cela ne peut pas se faire du jour au lendemain.

    Le plus simple à supprimer, ce sont les certifications liées au socle.

    En effet, celles-ci n’avaient pas été prévues par la loi du 5 mars 2014, l’article L 6323-6 du code du Travail prévoyant seulement que ces formations devaient être définies par décret.

    Sans plus.

    Dans ce texte, il n’est, en réalité, nullement fait mention de certifications et a fortiori de la nécessité d’en créer. Elles n’ont en réalité été prévues que par un simple décret (on ne s’y attendait d’ailleurs pas) et ces dispositions réglementaires peuvent par conséquent être abrogées assez facilement et assez rapidement.

    Il n’en pas de même pour les formations hors socle. En effet, le principe selon lequel les formations éligibles devaient figurer sur diverses listes a été prévu par la loi elle-même.

    Or, ce que la loi a fait, seule une loi peut le défaire ce qui nécessite de convoquer le Parlement.

    Une ordonnance peut éventuellement être prise mais cela suppose le vote d’une loi d’habilitation. A la limite, il pourrait y avoir une loi d’habilitation d’ores et déjà existante dont le champ pourrait inclure ces dispositions contestée de la loi du 5 mars 2014. C’est possible mais je n’en sais rien.

    Pour ce qui est de la procédure qui devrait être suivie par le salarié pour bénéficier de son CPF (autre “verrou” évoqué par Jean Pïerre Willems) , force est de constater qu’elle n’est guère détaillée par la loi du 5 mars 2004. C’est le moins que l’on puisse dire.Tout au plus sait-on que le salarié doit obtenir un accord de son employeur dans certaines hypothèses. Mais c’est tout.

    Toutefois, ici encore, un simple décret pourrait combler cette lacune ce qui peut toujours se faire rapidement (en tout cas plus rapidement que par la voie parlementaire). Pour le moment, nous sommes dans l’improvisation la plus totale.

    Comme je l’ai déjà dit à plusieurs reprises, tout n’est pas à jeter. Le compte personnel de formation est manifestement un progrès par rapport au DIF sur certains points ne serait-ce que, par exemple, toutes les dispositions concernant la portabilité dans le cadre du DIF ont été supprimées.

    Maintenant, il faut aussi en revenir au bon sens et rappeler que pour bénéficier du CPF, il faut que le salarié en demande le bénéfice.

    Déjà que les demandes n’affluaient pas à l’époque du DIF, et ce alors même que le salarié bénéficiait au moins d’une grande liberté de proposition et d’une procédure simple (on ne pouvait faire plus simple d’ailleurs), je vois mal pourquoi cela fonctionnerait maintenant qu’ il se retrouve face à des listes qui pour le moment sont indigentes et qui ne peuvent devenir qu’indigestes si par impossible, ledit salarié se retrouvait en présence de listes infiniment plus fournies.

    Et si, en plus, on lui demande de se soumettre à des “interros” ou à passer des examens…

    C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, de toute façon, je pense que le CPF ne fonctionnera pas s’il n’est pas réformé vite , ni pour les petits organismes ni même pour les gros.

    Pour terminer, je pense que les formateurs indépendants devraient d’avantage se faire entendre.

    Le gouvernement semble obnubilé par la “qualité”. Le souci est bien évidemment louable et n’est d’ailleurs contesté par personne.

    Mais, dans cette optique, mieux vaudrait aider les artisans de la formation plutôt que les grosses structures qui ne font en réalité que du marketing et de l’organisation en faisant de toute façon appel aux premiers comme sous-traitants…

    Qui “fait” la qualité dans un tel contexte ? La structure en tant que telle ou le formateur ? Labelliser la structure n’a guère de sens dès lors que la qualité dépend du formateur. C’est du simple bon sens complètement perdu de vue par certains. Par ailleurs, le propre de l’artisan est de pouvoir offrir du “sur mesure” et il ne peut pas se permettre la médiocrité.

    Une société de formation n’a aucune compétence en tant que telle. et ne saurait pas en avoir puisque ce n’est pas sa finalité : elle ne fait qu’élaborer une offre de formation, la promeut et l’organise matériellement. Ce n’est pas elle, concrètement, qui se trouve en face des “apprenants”.

    En réalité, ce qui fait la qualité de la formation, ce sont les compétences du formateur. Toute la responsabilité repose sur lui et si quelqu’un doit être contrôlé et éventuellement être “certifié” c’est d’abord lui et personne d’autre car lui seul peut être le garant de la qualité.

    Maintenant, le problème des formateurs indépendants, c’est l’isolement. Il faudrait peut-être réfléchir et agir pour le briser tout en gardant intact l’autonomie de chacun bien évidemment. Il y a déjà eu des tentatives mais elles sont avortées. Peut-être que sous l’aiguillon de la nécessité, les choses pourraient changer…

    Bruno Callens

    Docteur en Droit

    Répondre
  2. Le Maison dit :
    9 mai 2015 à 22 h 30 min

    Il faut aussi féliciter le patronat (medef et hors cgpme) et les syndicats (hors cgt) qui ont pondu cet accord et qui se retrouvent dans toutes les commissions qui établissent les listes de formation accessibles au CPF : ils confirment 2 choses : qu’ils n’ont jamais été autant éloignés du marché du travail et qu’ils ont bien préservés leurs émoluments !
    Il est clair aujourd’hui que l’application de cette loi fourmille de paradoxes d’autant plus visibles que la communication étatique était extatique. Cette loi va niveler l’accès à la formation: comme pour l’éducation nationale, la formation professionnelle se déclinera d’ici quelques mois en plusieurs vitesses: ceux qui pourront payer, ceux qui ne pourront pas, ceux qui seront salariés avec soutien de leur entreprise…
    N’oublions pas les entreprises qui ont aussi leur rôle à jouer et qui ne le prennent pas!

    Répondre
  3. Bruno Callens dit :
    11 mai 2015 à 8 h 25 min

    Encore une petite chose…

    Il faut s’opposer au “compte personnel d’activité” et ce pour une raison simple…

    Ce compte aurait pour objet d’agréger, sous un même intitulé, divers “comptes” dont l’actuel compte personnel de formation.

    Un dispositif comme le CPF devrait faire l’objet d’une utilisation régulière par les salariés.

    Or, s’il est “noyé” au milieu d’autres comptes, les salariés finiront par oublier l’existence de leurs droits à la formation. Cela risque d’être un frein supplémentaire.

    Il est impératif que le CPF garde sa spécificité.

    Bruno Callens

    Docteur en Droit

    Répondre
  4. Bruno Callens dit :
    11 mai 2015 à 13 h 32 min

    Il n’y a pas que des formations “diplômantes” qui sont concernées par le CPF loin de là (bien que d’aucuns considéreront qu’avec les certifications cela revient au même).

    En réalité, le CPF (comme le DIF en son temps) n’est pas “taillé” pour les formations diplômantes même en prenant en considération les possibilités d’abondement.

    Il faut laisser les formations diplômantes (qui sont toutes des formations longues) à la formation initiale ou alors via le CIF (voire pas de dispositif du tout comme c’est le cas le plus souvent pour une capacité en droit

    Normalement, mis à part les frais de déplacement, cela ne coûte que les frais d’inscription.

    En tout état de cause, comme cela ne pourra être que du hors temps de travail en pratique, cela ne peut concerner que des salariés très motivés, prêt à sacrifier des soirées et des week-end.

    Comme le DIF, le CPF est un outil qui devrait normalement être dédié à des formations courtes certes (1 à 3 jours) mais fréquentes et diversifiées.

    Plutôt que du “poids étouffant du diplôme”, je préfère parler de “délire technocratique” car c’est de cela qu’il s’agit en réalité.

    Répondre
  5. Patrick Neveu dit :
    11 mai 2015 à 12 h 16 min

    Si la formation est un droit, pourquoi devoir choisir une formation diplômante ? Je veux apprendre pas nécessaire me diplômer, voici ce que j’entends. Encore le poids étouffant du diplôme en France.

    Répondre
  6. Bruno Callens dit :
    12 mai 2015 à 7 h 16 min

    Il ne faut pas se leurrer : dans un premier temps, on nous promettra d’accélérer le processus d’élaboration des listes. Il ne faut pas tomber dans ce piège qui vise essentiellement à gagner du temps.

    Il faut insister sur leur suppression. Au moins cela ne peut qu’être rapide et cela donnera une immense bouffée d’oxygène même s’il y a encore des problèmes à résoudre.

    Répondre
  7. FAUVET dit :
    13 mai 2015 à 6 h 53 min

    J’ai signé la pétition mais il me semble que nous devrions faire plus car manifestement, personne ne se soucie du sort de toutes ces structures qui vont droit vers la liquidation judiciaire. Mon groupe fédère des indépendants qui souffrent tous de la réforme, malgré leur pluridisciplinarité, et il n’est pas impossible que nous soyons les prochains sur la longue liste des centres de formation en faillite …

    Répondre
    1. Arnaud dit :
      13 mai 2015 à 6 h 58 min

      Nous sommes d’accord. Que proposez-vous ? Vendredi nous devons avoir le président du SYCFI pour voir s’il souhaite rejoindre le mouvement.

      Répondre
      1. JC dit :
        17 septembre 2015 à 19 h 32 min

        On pourrait bloquer et faire brûler des pneus sur l’A1, ce n’est pas puni par la loi et on obtient gain de cause !

        Répondre
  8. FAUVET dit :
    13 mai 2015 à 7 h 03 min

    Je n’ai jamais participé à la moindre manifestation (faisant partie de ceux qui travaillent 18 heures par jour) mais il est peut-être temps d’aller dans la rue : professionnels et salariés. Je ne représente que 20 personnes mais nous devons pouvoir réussir, chacun dans nos régions, à mobiliser et à faire parler les journalistes (qui ne semblent guère préoccupé par le sujet de la formation professionnelle …).

    Répondre
    1. Arnaud dit :
      13 mai 2015 à 7 h 07 min

      C’est le moins que l’on puisse dire en effet.

      Répondre
    2. Bruno Callens dit :
      13 mai 2015 à 7 h 24 min

      Nous sommes trop peu nombreux pour cela. Et puis cela ne fonctionne qu’à certaines conditions (il n’y a véritablement que les manifestations d’étudiants qui ne marchent vraiment).

      Je pense plutôt à une opération médiatique avec des articles délibérément alarmistes, en des termes ne faisant pas dans la dentelle et mettant en avant la circonstance qu’il s’agit d’une catastrophe provoquée.

      Répondre
  9. FAUVET dit :
    13 mai 2015 à 7 h 18 min

    Que fait la FFP ?? Que fait la CSCBC (Chambre Syndicale des Centres de Bilans de Compétences), car le Bilan de compétences n’est pas éligible au CPF alors qu’il l’était au DIF ?? Que fait le SYNTEC ?? et l’ANDRH ? SYNOFDES ? Et tant d’autres …
    Nous sommes bien seuls …
    Nous devons trouver un moyen de faire parler de nous mais comment ?
    En tout cas, merci pour vos actions, vos articles, votre engagement !

    Répondre
    1. Bruno Callens dit :
      13 mai 2015 à 7 h 25 min

      Le bilan de compétence a été délibéré exclu du CPF, c’est voulu.

      Répondre
  10. JUHEL dit :
    13 mai 2015 à 10 h 54 min

    Je parle autour de moi de la formation professionnelle, personne n’est au courant de ce qui se passe. On vit un véritable cauchemar, pendus au téléphone toute la journée pour essayer de vendre nos formations. Après 30 ans notre organisme va mourir. Avec mes collaborateurs, nous sommes prêts à descendre si il le faut. On a l’impression que les entreprises, les salariés vont laisser la formation de côté et reporter tout à plus tard. Trop compliqué à gérer, il n’ont pas que cela à faire ! Ils ont des besoins certes, mais on verra cet automne ! Bref une année de foutue ! et on va fermer nos boîtes ! J’en ai assez, c’était déjà difficile de vendre des formations, mais alors là c’est le pompon !

    Répondre
  11. Bruno Callens dit :
    13 mai 2015 à 13 h 22 min

    Descendre dans la rue (je ne l’ai jamais fait même quand j’étais étudiant…) ne sert strictement à rien sur un sujet tel que la formation professionnelle qui n’est pas vraiment mobilisateur. La formation professionnelle ce n’est pas la réforme du collège ni le “mariage pour tous”.

    Par contre, la médiatisation peut apporter quelque chose mais à la condition de ne pas s’engluer dans des discours policés. Il faudra être particulièrement virulent, direct, agressif et mettre l’accent sur le fait que c’est une réforme qui est la cause directe de la situation actuelle.

    Répondre
  12. catherine Deneubourg dit :
    14 mai 2015 à 7 h 30 min

    Vous ne pensez pas qu’il faudrait envoyer un courrier “bien senti” aux rapporteurs de la loi pour leur faire connaître notre façon de penser ?

    Répondre
  13. Antoine dit :
    14 mai 2015 à 20 h 52 min

    C’est déjà fait par ce site Catherine. Même la FFP a pondu une lettre alarmiste, avec un résultat peu probant. En tout cas, rien n’a filtré de la réunion privée entre le Ministre et le Président de la FFP, ce qui est dommage. Dans notre beau pays, tout se règle entre personnes de qualité, les autres attendent à l’entrée fournisseurs qu’on veuille bien leur adresser la parôle. Le Ministre a simplement décidé de se hâter un peu moins lentement et d’exhorter les OPCA à “faire un peu plus”. Allez les gars!

    Mais il faut prendre un peu d’hauteur. On a à la fois massivement fait baisser la collecte avec la fin du 0,9%, privant la formation professionnelle d’un tiers au moins de ses ressources, et dans un tour de passe-passe digne de Houdini, transféré des millions d’heures de DIF qui dormaient dans les comptes des entreprises sur les budgets publics de formation. Cela a satisfait Bruxelles et le MEDEF, mais c’était une bombe à retardement pour les finances publiques.

    Avec 31 millions de bénéficiaires potentiels, qui ont maintenant droit à initier les formations de leur choix, le danger était réel d’une explosion en vol du système, par manque de financement. Il fallait trouver une parade, limiter l’accès. Et un peu à dessin, un peu par impréparation, un peu par ignorance, on a crée un entonnoir qui limite massivement l’accès. Et mis beaucoup de rouge à lèvres sur le cochon (formation tout au long de la Vie, portabilité, compte personnel, CEP, etc…). N’empêche, c’est bien un cochon qu’on a vendu à la population.

    L’état est content, car il a atteint ses buts sans que la grogne ne déborde trop et il y a de fortes chances qu’il pourra récupérer les fonds non utilisés en fin d’année, les grands organismes publics et privés ne se plaignent pas trop, car ils attendent que les petits coulent pour récupérer leurs parts de marché, les OPCA et les Partenaires Sociaux se hâtent lentement car le destin de quelques centaines de milliers de formateurs ou de petits entrepreneurs est le cadet de leurs soucis et ils doivent eux aussi se dépêtrer du mistigri que l’Etat leur a refilé, les syndicats représentatifs des indépendants restent cois, sans doute par crainte d’énerver les autorités ou les clients.

    En fin d’année, si ça continue comme ça, on va se retrouver avec quelques dizaines de milliers de chômeurs en plus, quelques milliers d’indépendants au RSA, une série de drames privés, personnels, silencieux, pendant que des entrepreneurs voient tout ce qu’ils ont construit tomber en miettes, mais l’omelette sera faite et il fallait bien casser quelques œufs, n’est-ce pas?

    Alors patience Messieurs, Mesdames, Rome ne fut pas construite en un jour tout de même!

    N’hésitez pas à m’envoyer un email, mais après les congés de mai, s’il vous plaît. Merci! Merci!

    Répondre
  14. Bruno Callens dit :
    15 mai 2015 à 9 h 49 min

    D’où l’importance de la médiatisation…C’est le seul langage qu’ils comprennent.

    Répondre
  15. Ramaen dit :
    15 mai 2015 à 17 h 45 min

    Des stagiaires contents, des prescripteurs contents, des OPCA contents, des entreprises contentes, des questionnaires de satisfaction collectés pour en témoigner…… Et pourtant gouvernement visiblement pas content…. Si ça ne change pas, je ferme en automne. Super, je vais pouvoir utiliser mes allocations chômage et mon CPF…

    Répondre
  16. Abel dit :
    29 septembre 2015 à 13 h 11 min

    Bonjour, j’aimerais avoir des renseignements et je ne sais pas vers qui me tourné… je m’explique… je voulais faire une formation via le CNAM, une licence, les secrétaires m’ont dit qu’en 2015 il y avait une autre, et que l’etait “offré” 100h de formation via le CPF, j’ai donc monté un dossier, je suis allez voir pole emploi, aprés une prise de tête et la venus dans le bureau du directeur de l’agence (dans le 37), ont m’as dit que, oui, en effet, j’y avait bien droit, que cette formation etait prise en charge à hauteur de 100h, mais que son supérieur sur la région d’Orléans, lui à dit que non, il n’y avait plus de budget, et que je n’aurais rien.
    Donc comme ce sont des connards, hein faut dire ce qui est, et que j’imagine bien qu les directives doivent être d’essayer de ne pas filer d’argent quand bien même c’est une réforme que le gouvernement à passé… j’aimerai savoir vers qui me tourner ? qui puis-je appeller pour qu’on me prouve qu’il n’y a plus de budget ? bref que faire ??? Je ne peux evidément pas m’auto-financé pour cette formation, sinon je n’aurais même pas chercher à me la faire financé.
    Merci d’avance.

    Répondre
    1. Arnaud dit :
      29 septembre 2015 à 13 h 31 min

      Vous avez bien le droit à 100H de formation ! Vous pouvez contacter la personne en charge de l’emploi de votre marie ou le maire afin qu’il demande des explications à votre centre Pôle emploi. Il est fort à parier que cela débloque votre dossier.

      Répondre
      1. Abel dit :
        29 septembre 2015 à 15 h 27 min

        je trouve cette idée … byzarre ? lol ^ ^ je vit dans une ville de 350 000 habitants, quand bien même ils prendraient le temps d’aider un pauvre petit prolo, le pôle emploi dépend de l’etat, et donc si l’ordre de sérrer le budget à etait donner… je suppose qu’il vient d’eux…

        Répondre
        1. Arnaud dit :
          29 septembre 2015 à 17 h 01 min

          Il n’y a jamais eu d’ordre de serrer les budgets bien au contraire l’état souhaite que plus de personne se forme et utilise le CPF.

          Répondre
  17. Abel dit :
    29 septembre 2015 à 17 h 43 min

    vu qu’il n’y a plus de budget dans le 37 selon le directeur du Pôle Emploi et de ses supérieurs… j’ai des doutes. alors qu’ils n’ont validé que 60 000 dossiers dans toute la france, à mon avis, c’est une véritable volonté de NE PAS donner ces 100h “gratuites” d’ailleurs, le directeur à dû appeller son référent, qui lui à lui même dit que non il n’y avait plus de budget. Et quel intérêt pour direct pour ce directeur ? je veux dire quest ce que ça peu lui faire à lui ? il n’a aucune raison de ne pas attribué ces 100h si on y réfléchis, donc, l’hypothése d’un ordre donné par une instance supérieure (il l’a d’ailleurs clairement évoqué le fait qu’il ait reçu un ordre) est clairement la plus probable.

    Répondre
  18. Abel dit :
    29 septembre 2015 à 17 h 44 min

    6 000* pas 60 000 désolé

    Répondre
  19. PASCALE ROUSSARIE dit :
    9 mai 2016 à 7 h 28 min

    Nous avons perdu 80 % de notre CA avec le CPF et 12 consultants ont perdu leur emploi. Les salaries doivent payer leurs formations. Honte a cette reforme

    Répondre

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