1 001 CPF exactement : c’est le nombre de Comptes personnels de formation financés par Opcalia le 10 juillet 2015, à la veille des grandes migrations estivales. Après un démarrage timide, le nombre de salariés mettant en œuvre leur CPF connaît aujourd’hui une croissance exponentielle : 405 dossiers ont ainsi été validés par Opcalia depuis le début du mois de juillet, contre 317 en juin et 181 en mai.
Qui sont les bénéficiaires ? A 80 % des salariés qui mettent en œuvre leur CPF en accord avec leur employeur. Ils proviennent en majorité des entreprises de 300 salariés et plus (55 %), suivis des entreprises de moins de 50 salariés (24 %) et des entreprises de 50 à 299 salariés (21 %). Il s’agit d’abord d’ingénieurs et cadres (42 %), d’employés (39 %), de techniciens-agents de maîtrise (11,5 %) et d’ouvriers (7,5 %). Enfin, léger avantage aux hommes, qui représentent 54 % des bénéficiaires, et, tous genres confondus, aux 35-44 ans, qui représentent 40 %.
Commentant cette annonce, Philippe HUGUENIN-GENIE, Directeur général d’Opcalia, déclare :
« Opcalia se veut avant tout un facilitateur du CPF. Nous sommes convaincus que ce dispositif a toute sa place dans le nouveau paysage de la formation professionnelle continue. Il suffit de lui laisser un peu de temps pour s’installer. Nous ne cessons d’étoffer l’outillage mis à la disposition des employeurs et des salariés pour faciliter son appropriation. Et pour le faire connaître, Opcalia a également lancé la campagne #MonCPF sur Facebook ».
A propos d’Opcalia
Cela confirme bien ce que je pensais : le CPF bénéficie davantage aux cadres des grandes entreprises, qui ont les moyens de maîtriser la procédure, qu’aux salariés des PME, aux personnes peu qualifiées ou aux chômeurs. Et une partie importante de ces formations concerneront les langues, car les grandes entreprises ont tendance à “Cépéifer” les formations langues comme avant ils les “diffaient”. Cela permet de répondre aux demandes de leurs salariés sans pour autant devoir négocier les budgets avec les gestionnaires financiers.
Bonjour,
On retrouve toujours le même discours..Il faut laisser du temps au temps.
On connaît la formule latine : Errare humanum est (l’erreur est humaine) trop souvent tronquée car il y a une suite : perseverare diabolicum : (persévérer dans l’erreur est diabolique…).
Sur les chiffres, une observation qui a, me semble-t-il de l’importance.
Un chiffre en soi ne veut rien dire. Un taux d’augmentation non plus…
Pour avoir une idée de ce que signifie réellement un nombre, il faut faire une comparaison entre le nombre d’heures consommées sur une période donnée et le nombre d’heures disponibles, c’est-à-dire utilisables tout de suite.
Il faut le dire : les chiffres données sont des chiffres que l’on pourrait qualifier d’infinitésimaux. Dire le contraire, c’est mentir effrontément.
Est-il possible de connaître les thématiques des formations validées?
Quelques petites statistiques commentées et des commentaires associés peuvent être consultés ici :
willemsconsultants.hautetfort.com/archive/2015/07/09/cpf-leaks-5654622.html
Pour dire les choses autrement : Le doublement d’un chiffre “petit” donnera un chiffre tout aussi “petit”…
De la propagande (il faut plus que jamais remettre cette expression au goût du jour…)
J’ai ouï dire que les demandeurs d’emploi allaient bénéficier de 100h de formation cette année (à raison de 13 euros de l’heure, ce qui amène à un capital mobilisable de 1300 euros). Ma question est : tous les demandeurs inscrits ? même s’il n’y a pas préalablement de DIF ? Si c’est le cas, cela signifie-t-il que les demandeurs d’emploi doivent s’inscrire sur moncompteformation.gouv.fr avant d’y enregistrer leurs 100h ? Je vous remercie par avance.
Merci de poser vos questions sur notre forum https://www.cpformation.com/forum/
Bien à vous,