Négociations : Rebaptiser le plan de formation en plan de développement des compétences

Rebaptiser le plan de formation

Suite à la matinée de négociation de la formation professionnelle du 12 décembre, le patronat à proposé de rebaptiser le plan de formation en plan de développement des compétences .

Pour le patronat, l‘usage du Compte Personnel de formation par l’entreprise n’a pas besoin d’être encadré par une négociation. L’entreprise doit pouvoir en disposer avec le consentement préalable des salariés

Ce n’est pas l’avis notamment de la CFE-CGC qui défend le concept d’être acteur de son parcours professionnel et pense qu’il est possible d’utiliser à bon escient le CPF en co construction avec l’entreprise, les règles d’abondement, tant au niveau de la branche professionnelle que de l’entreprise, doivent être négociées et encadrées. 

Pour ce syndicat : 

  • Les formations qui sont de la responsabilité pure de l’employeur (une formation obligatoire à la sécurité par exemple) ne doivent pas être effectuées avec un CPF, 
  • Une formation de développement, utile à l’employeur, doit pouvoir être réalisée principalement sur le temps de travail,
  • L’apport du compte CPF du salarié et le complément de l’entreprise doivent respecter un ratio minimal
  • L’usage sur ou hors du temps de travail doit être encadré. 
  • Les valeurs d’abondement et le type des formation concernées doivent être connus des salariés pour garantir l’équité de traitement au sein des collectifs de travail.

Il y a donc clairement matière à négocier l’usage du CPF dans le cadre d’un co-investissement pour développer les compétences des salariés au bénéfice de la compétitivité de l’entreprise. 

Et vous, qu’en pensez-vous ?

Arnaud

Co-fondateur @LINGUEO & @LILATE. Ancien chroniqueur BFM et administrateur des Acteurs de la Compétences, Arnaud est engagé dans le combat contre la fraude au CPF, il cofonde en 2022 le collectif de certificateurs CPF4GOOD. Il est également intervenant au sein du programme "Startup Launchpad" à HEC. Contacter Arnaud Portanelli

1 réponse

  1. Didier Cozin dit :

    le CPF c’est 40 euros par an et par salarié (encore moins si l’on prend en compte les 30 millions d’actifs). Tant que personne (ou presque) ne le financera le CPF restera un fantasme éducatif.

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