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CPF co-construit, abondements employeurs et évaluation linguistique : un tournant majeur pour les politiques compétences

Arnaud25 novembre 202525 novembre 2025

Le CPF entre dans une nouvelle phase. Après plusieurs années d’ajustements réglementaires, de débats sur le financement et d’interrogations sur la responsabilité des différents acteurs, un consensus commence à émerger : pour être efficace, le CPF ne peut plus fonctionner uniquement comme un droit individuel. Il devient progressivement un levier stratégique partagé entre salariés et entreprises.

Cette transformation, accélérée par le décret d’avril 2025, est désormais visible dans les usages du terrain. Dans une interview publiée par News Tank RH, Guillaume le Dieu de Ville, cofondateur de Lingueo, anticipe un basculement clair : le CPF co-construit pourrait représenter 50 % des cas d’usage dès 2026

Un chiffre qui signale bien plus qu’une évolution administrative. C’est un changement de paradigme pour les DRH, les responsables formation et l’ensemble des opérateurs du secteur.

Un changement lié à plusieurs facteurs structurels

L’introduction du reste à charge individuel, ou ticket modérateur, a joué un rôle déterminant. En obligeant salarié et employeur à se parler pour optimiser le financement, le législateur a déclenché un rapprochement naturel entre les deux parties. Là où le CPF individuel donnait parfois lieu à des démarches isolées, parfois déconnectées de la stratégie de l’entreprise, le CPF co-construit crée un espace de dialogue autour de la montée en compétence réelle.

Ce mouvement répond aussi à la recherche d’efficacité des entreprises. Dans un contexte économique où les budgets formation se resserrent, les organisations cherchent à maximiser l’impact de chaque euro investi. Le co-financement devient une manière d’atteindre une cohérence globale :

  • meilleure allocation des ressources
  • formations plus alignées sur les besoins métiers
  • suivi facilité des compétences acquises
  • valorisation de la montée en compétence dans les parcours internes

Les données évoquées dans l’interview montrent que ce basculement n’est pas marginal. Il s’agit d’une tendance forte qui devrait structurer les politiques compétences de 2025 à 2030.

Dans cette séquence diffusée sur BFM Business, Arnaud Portanelli, l’autre co-fondateur de Lingueo, rappelle que le Compte Personnel de Formation (CPF) n’est pas une lubie politique mais l’héritier de 70 ans de paritarisme et de dialogue social en France. Créé en 2014, dans la continuité du Droit Individuel à la Formation (DIF), le CPF est aujourd’hui à un tournant majeur : celui du cofinancement et de la co-construction avec les entreprises.

La montée en puissance des certifications linguistiques

Autre point notable mis en avant dans l’entretien : le renouvellement pour cinq ans de neuf certifications LILATE (anglais, espagnol, italien, allemand, arabe, chinois, japonais, russe, portugais). Cette validation par France Compétences sécurise l’usage de ces certifications dans les parcours professionnels et apporte une visibilité rare pour les entreprises qui planifient leurs besoins linguistiques sur plusieurs années.

Dans un marché où certaines certifications historiques sont régulièrement réévaluées, voire supprimées du Répertoire Spécifique, disposer d’un cadre quinquennal stable constitue un avantage majeur. Les DRH et responsables formation peuvent désormais :
• anticiper leurs campagnes de tests
• harmoniser les parcours entre différents pays ou branches
• garantir une évaluation homogène dans le temps
• intégrer la certification dans la GPEC ou la GEPP

Pour Lingueo et ses partenaires, cela permet de renforcer une offre cohérente où positionnement, montée en compétence et certification s’inscrivent dans une démarche continue.

FlashLevel et l’IA : vers une nouvelle norme d’évaluation linguistique

L’interview revient également sur le lancement de FlashLevel, présenté comme le premier test d’évaluation linguistique assisté par IA. L’outil, aujourd’hui déployé auprès d’une centaine de clients, s’inscrit dans un mouvement plus large : l’intégration progressive de l’intelligence artificielle dans les pratiques d’évaluation compétences.

Mais contrairement à d’autres innovations technologiques qui prétendent remplacer l’humain, FlashLevel ne cherche pas à imiter la conversation ou le jugement du formateur. Il automatise des tâches de positionnement, accélère l’analyse des réponses, réduit les biais et renforce la cohérence méthodologique. L’IA ne remplace pas la dimension culturelle et vivante d’une langue ; elle optimise le processus d’évaluation pour que les formateurs et entreprises gagnent en précision et en temps.

Cette approche hybride – IA + humain – pourrait devenir un standard dans les années à venir, en particulier dans les organisations qui gèrent des volumes importants d’apprenants.

Pourquoi ce tournant est stratégique pour les entreprises

Au-delà des chiffres, l’enjeu est simple : les compétences linguistiques deviennent un actif stratégique.
Dans un monde où la traduction automatique progresse, certains auraient pu croire que la maîtrise des langues se dévalorisait. C’est l’inverse qui se produit. Comme le rappelle Guillaume le Dieu de Ville, « la langue est la première marque de la culture »

L’IA est un outil puissant mais elle ne pense pas, n’interprète pas et ne remplace pas les échanges humains en contexte professionnel, notamment lorsque les enjeux sont commerciaux, diplomatiques, managériaux ou culturels.

Les organisations savent désormais que la compétence linguistique :
• sécurise les échanges
• fluidifie la relation client
• facilite les négociations internationales
• renforce la cohésion des équipes multiculturelles
• soutient l’innovation et l’ouverture marché

Ce constat, croisé avec l’évolution du CPF, conduit à une évidence : le pilotage des compétences linguistiques deviendra une composante clé des stratégies RH.

Une tendance confirmée par les analyses de CPFormation

Depuis plusieurs années, CPFormation suit l’évolution des abondements et de la co construction. Plusieurs articles de référence éclairent ce mouvement, notamment sur la place du financement employeur dans un cadre de plus en plus collaboratif :

  • Abondement employeur : comprendre le nouveau rôle des entreprises dans le financement du CPF
  • Quels abondements possibles pour les salariés et les entreprises ?
  • Comment les entreprises peuvent utiliser le co-financement pour sécuriser leurs parcours compétences ?
  • Abondement CPF : modalités, stratégies et cas d’usage pour les DRH

Ces contenus confirment la tendance : la frontière entre financement individuel et investissement collectif s’efface progressivement.

Conclusion : un virage que les entreprises ne peuvent plus ignorer

Le CPF co-construit, le renforcement des certifications linguistiques et l’arrivée d’outils d’évaluation assistés par IA composent un paysage totalement renouvelé. Pour les entreprises, ne pas anticiper ce mouvement revient à se couper d’un levier de performance majeur.

Pour les salariés, c’est une opportunité : celle de s’inscrire dans des parcours alignés avec leurs projets professionnels et les besoins réels du marché.

Pour les responsables formation et DRH, c’est le moment d’agir : comprendre les nouveaux mécanismes, mobiliser l’abondement, co-construire avec les équipes et inscrire les compétences linguistiques au cœur des stratégies.

Une chose est certaine : le CPF n’est plus un droit isolé. C’est désormais un outil de gouvernance des compétences.

coconstruction, lilate

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