La FFP et le cabinet Fabernovel ont dévoilé le 4 octobre 2019 une étude inédite sur le marché de la formation professionnelle à laquelle Lingueo a participé.
A l’occasion de la première édition du SkillFest de la FFP, le 1er Festival des compétences, les 3 & 4 octobre, la FFP et le cabinet Fabernovel ont dévoilé une étude inédite, Les impacts du numérique sur les modèles économiques de la formation professionnelle. Cette étude poursuit 3 objectifs pour les entreprises de formation :
- COMPRENDRE le contexte actuel de la formation professionnelle
- DÉCRYPTER les impacts du numérique sur les modèles économiques
- IDENTIFIER les atouts nécessaires pour réussir dans ce nouvel écosystème
Le monde du développement des compétences est en pleine mutation !
Depuis plusieurs années, la Révolution Numérique change en profondeur notre activité. Avec un nouveau cadre réglementaire et l’évolution rapide des attentes des apprenants et des entreprises, la transformation digitale de notre secteur va s’accélérer. Bien sûr, le digital n’est pas une fin en soi : rien ne remplacera l’humain dans la pédagogie ! Mais il impacte profondément les organisations et les modèles économiques des entreprises de formation, avec l’arrivée de nouveaux partenaires, de nouveaux outils pour des formations plus personnalisées, et de nouveaux leviers pour former plus massivement. Dans ces mutations, il est parfois complexe d’y voir clair ! Pour les dirigeants d’entreprises de formation, le digital se présente souvent comme autant de risques que d’opportunités.
C’est pourquoi la FFP a choisi, avec FABERNOVEL et dans le cadre d’un vaste projet d’accompagnement stratégique de notre secteur, d’apporter cet éclairage sur les impacts du numérique sur les modèles économiques des entreprises de formation. Il se présente en deux temps : une étude, que nous avons souhaitée riche en illustrations concrètes, et un kit d’accompagnement pour aider les dirigeants d’entreprises de formation à identifier, avec leurs équipes, les bons leviers pour innover ! N’hésitez pas à nous faire part de vos expériences pour que nous puissions continuer à enrichir ces outils ! D’ici-là, bonne lecture… et plein succès dans votre transformation !
Pierre Courbebaisse, Président de la FFP
La formation professionnelle n’échappe pas aux bouleversements induits par la Révolution Numérique, et aujourd’hui plus que jamais le modèle historique français de fonctionnement des entreprises de formation est amené à évoluer.
La formation professionnelle en France : un système trop complexe et contraignant
Un système sur-administré
D’utilité publique, la formation est reconnue comme un droit en 1971. La responsabilité de former les salariés incombe aux entreprises, tandis que l’État s’occupe de la réinsertion à travers les appels d’offres publics. L’action de formation et ses modalités de réalisation sont ainsi très encadrées. De nombreuses réformes ont progressivement impacté le système et soumis les entreprises de formation à une instabilité réglementaire. Investir dans un secteur qui change trop souvent de règles est un frein fort à l’investissement, donc à la transformation et l’innovation.
Un système sur-intermédié
Le système est caractérisé par une multiplicité d’acteurs et de financements complexes. Cette complexité rend le système opaque pour les personnes et les entreprises, notamment les plus petites. En outre, l’individu n’est pas ou peu acteur de ses propres choix. La formation est surtout prescrite par des tiers éloignant ainsi le bénéficiaire final : en 2018, 61 %* des Français déclarent ne pas avoir suivi de formation professionnelle car leur employeur ne leur en a pas proposé.
Un système sur-académique Historiquement,
le contexte réglementaire fige la formation dans un modèle scolaire centré sur du face à face pédagogique. Ce n’est qu’à partir de 2015 que les formations à distance ont été reconnues dans le cadre légal. La vision de la formation continue semble dépassée au regard des nouveaux usages et attentes des apprenants. La définition légale trop restrictive de ce qui constitue une action de formation a également contribué à renforcer cet aspect.
Liste des contributeurs de l’étude pour leur expertise et leur éclairage :
- Marc Adler (Eduservices),
- Antoine Amiel (Learn Assembly),
- Alice Clavel (Le Wagon),
- Vincent Cohas (CESI),
- Jean-Pierre Cousquer (IBEP),
- Marine Nguyen Dinh (Artips),
- Elisabeth Hild (Biomérieux),
- Guillaume Huot (Cegos),
- Guillaume Le Dieu de Ville (Lingueo),
- Mathieu Nebra (OpenClassrooms),
- Yannick Petit (Unow),
- Sylvie Petitjean (Crept Formation),
- Elisabeth Pin (Gestform),
- Christophe Quesne (Quilotoa),
- Bruno Sola (Bizness),
- Jean-Philippe Taieb (Groupe Naxis),
- Claire Vallée (Mensa).
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