France compétences, en tant qu’autorité nationale de financement et de régulation de la formation professionnelle et de l’apprentissage, joue un rôle crucial dans la mise en œuvre de politiques publiques en matière de formation.
Le premier “Rapport sur l’utilisation des fonds de la formation professionnelle et du conseil en évolution professionnelle” publié par France compétences selon la loi “Avenir professionnel” de 2018, vise à fournir une compréhension claire des coûts, de la qualité et de l’utilité des actions de formation pour aider les acteurs du système de formation, d’orientation professionnelle et d’emploi à prendre des décisions éclairées.
Voyons brièvement ce qu’indique le rapport.
Rapport sur l’utilisation des fonds :
Importance pour la régulation du système de formation
Le rapport sur l’utilisation des fonds joue un rôle fondamental dans la régulation du système de formation professionnelle et d’apprentissage. Il offre une image précise du rapport coût-qualité des actions de formation pour les décideurs politiques et paritaires en recensant chaque grande catégorie d’actions et en les associant aux coûts financiers et aux indicateurs de résultats et de valeurs ajoutées.
Sources de données
Le rapport se base sur les données exclusives de France compétences, ainsi que sur les résultats publiés par des partenaires tels que la Dares, la Depp et le Céreq. Il rend compte annuellement de l’utilisation des fonds de formation professionnelle et de conseil en évolution professionnelle, en surveillant les coûts de formation lorsque les prestataires bénéficient d’un financement public ou paritaire, et en publiant des indicateurs pour mesurer la valeur ajoutée des actions de formation financées.
Dispositifs principaux
Cette première étude met en avant deux dispositifs principaux : l’apprentissage et le compte personnel de formation.
L’apprentissage a connu une forte augmentation des entrées en 2020 et 2021, notamment dans le supérieur et le secteur tertiaire, avec un coût unitaire de 23 358 euros pour une durée moyenne de 17,7 mois. Les aides à l’embauche et les coûts pédagogiques sont les principales sources de coût, avec un peu moins d’un contrat sur trois qui est rompu prématurément.
La poursuite d’études concerne 38% des jeunes et six mois après leur formation, six sur dix sont en emploi, un taux nettement supérieur à celui des jeunes préparant un diplôme par la voie scolaire.
En conclusion
Le rapport sur l’usage des fonds de la formation professionnelle et du conseil en évolution professionnelle publié par France compétences est un outil précieux pour évaluer la valeur ajoutée des différentes actions de formation.
Les deux dispositifs principaux mis en avant dans cette première étude, l’apprentissage et le compte personnel de formation, présentent des coûts différents mais tous deux contribuent à améliorer les chances de l’individu de trouver un emploi et de progresser dans sa carrière.
Les données présentées dans ce rapport sont fiables et permettent aux acteurs du système de formation, d’orientation professionnelle et d’emploi de prendre des décisions éclairées en matière de financement et de développement des programmes de formation.
En somme, ce rapport est un pas important vers une politique publique de formation efficace et orientée vers les besoins des individus et des entreprises.
Laisser un commentaire