Bons chiffres pour l’apprentissage et l’application Mon compte formation (CPF)

Posted by

Les premier résultats chiffrés de la loi « Avenir professionnel » sont là : l’apprentissage a le vent en poupe. La réforme devrait permettre aux entreprises de développer des formations sur les métiers dont elles ont besoin. Le nombre d’apprentis a bondi de 16 % l’année dernière. Quand aux chiffres du CPF, le premier bilan est aussi très prometteur. Arnaud Portanelli Co-fondateur de Lingueo fait un point sur BFM Business :

Chiffres de l’apprentissage

Avec 330.000 nouveaux contrats enregistrés et 200 nouveaux CFA ouverts en 2019, l’apprentissage ne s’est jamais aussi bien porté. Le gouvernement loue les effets de sa loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel votée en septembre 2018.

Croissance du nombre d'apprentis par an
Croissance du nombre d’apprentis

Chiffres de l’application Mon compte formation (CPF)

Quand aux chiffres de l’application, Mon compte formation (CPF) a été téléchargée plus de 800 000 fois depuis sa mise à disposition publique le 21 novembre 2019, selon la Caisse de dépôts et consignation.

En terme de bilan d’étape pour le lancement, on recense également 92 000 demandes d’inscription pour 58 000 dossiers acceptés, une audience de 3,3 millions de visiteurs uniques, 771 900 profils activés, 7950 paiements par carte bancaire (3,7 millions d’euros) pour le parcours d’achat direct qui a été privilégié au titre du « reste à charge » et 71,7 millions d’euros engagés (encours).

Autres éléments intéressants réactualisés qui ont été fournis lors de l’Université d’hiver de la formation professionnelle qui s’est déroulée la semaine dernière à Biarritz : plus de 12 000 organismes de formation ont déposé leurs offres pour 123 000 formations différentes. 14 000 demandes par semaines…

Oui il y a des axes d’améliorations mais l’état et la caisse des dépôts ont été capable de créer en un temps record une App qui révolutionne la formation et qui fonctionne !

Arnaud Portanelli de Lingueo
Les chiffres de l'apprentissage au secondaire
Apprentissage dans le secondaire

Transcrit de la vidéo BFM

Une nouvelle plutôt réjouissante sur les chiffres de l’apprentissage – Le ministère du travail nous a donné des chiffres et pour la première fois, une croissance à deux chiffres du nombre de nouveaux contrats d’apprentissage en 2019. Evidemment, le ministère du travail se félicite de ces bons chiffres mais également les régions qui disent : “c’est grâce à nous ces bons résultats”.
Je sais que c’est un sujet que vous aimez bien, la formation et l’apprentissage.

Arnaud Portanelli : C’est une excellente nouvelle, vous avez bien raison de dire qu’il y a la formation et l’apprentissage. En fait tout ça dans une seule et unique réforme qu’est la réforme de 2018 sur l’avenir professionnel avec la loi sur l’avenir professionnel et la formation tout au long de sa vie. Clairement les chiffres sont très bons, plus de 50 000 apprentis en plus cette année. On augmente de 16% en moyenne soit 4 485 mille jeunes. Pourquoi c’est bon ? Parce que sept jeunes sur dix qui font ce genre de parcours scolaire, trouvent un emploi six mois après avoir fini leurs études. Pourquoi il y’a un débat ? Il y a un débat parce que les régions ont été assez agressive aujourd’hui, elles ont dit dans un communiqué que le ministre mentait. C’est un terme trop fort à mon goût et qui est loin du débat réel.
Pourquoi ? Parce que clairement cette réforme a eu comme impact une perte de pouvoir sur les régions.
A l’époque, il avait la possibilité de vie ou de mort sur un CFA. Maintenant, la réforme donne la possibilité à des entreprises ou à des organismes de formation de créer leur propre CFA. Ils vont être payés au contrat, c’est à dire plus si le CFA fonctionne ou non dans une région mais s’il y a des apprentis qui viennent dans les CFA. Donc il y a une sorte de libéralisation qui n’a pas vraiment plu aux régions. Mais l’intérêt pour moi, ce n’est pas de savoir si il y a un mensonge ou non, à qui est attribuée cette conclusion mais plutôt l’avenir de nos jeunes, l’avenir de leurs compétences et l’avenir des familles qui les accompagnent. La sur ce point, il faut vraiment être honnête, le gouvernement est au début des bonnes nouvelles. Moi je suis convaincue que le chômage va continuer à baisser, que les apprentis vont continuer à augmenter et les chiffres de la formation vont continuer à être très bon. J’en parle souvent, on est obligé, quand on parle d’apprentis de parler de l’autre côté de la réforme qui est la formation professionnelle. Tout ça c’est la même optique et la même logique, accompagner le besoins en compétences des français pour une combativité et une montée en compétences face aux compétences des pays étrangers et leurs entreprises.

  • 350 000 jeunes sont entrées en apprentissage l’an dernier. En Allemagne c’est combien ? 500 000 jeunes ?

Arnaud Portanelli : On a aussi des choses que l’Allemagne n’ont pas sur la formation. Le compte personnel de formation, on est les seuls à avoir cette application et même les seuls au monde à l’avoir. Je pense qu’il la regarde de manière très active pour essayer de la copier.

  • Juste une petite parenthèse, depuis ça a été lancé ce compte personnel formation, ça marche bien ?

Arnaud Portanelli :
Non seulement ça marche mais je vais vous donner les derniers chiffres qui datent d’hier. Le premier bilan qui a été fait à l’université d’hiver de la formation professionnelle qui vient de se clôturer à Biarritz. Il y’a eu plus de 110 millions de financement qui ont été engagés sur mon compte formation, il y a 12 000 acteurs donc 12 000 entreprises qui proposent de la formation professionnelle donc c’est assez conséquent et il y a aussi 14 000 dossiers de formation par semaine qui sont engagés. C’est quand même une App unique au monde, on est le seul pays à voir digitalisé l’ensemble du process et on en est qu’au début. Il y’a 10 millions de CPF ouverts en France.
Alors ok à 25 millions d’actifs et après on va avoir d’autres personnes, ok il y’a des défauts, ok le moteur de recherche ne marche pas tout le temps très bien, peut-être il y’a des lenteurs mais la caisse des dépôts a réussi en un temps record à monter une APP que tout le monde peut utiliser.
Là l’état a été vraiment capable de faire quelque chose de concret qui fonctionne.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *