Entretien avec Benoit Boulanger, direction de Magnum la Radio

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Nous avons eu le plaisir d’avoir un entretien avec Benoît Boulanger, qui a repris la direction de la Magnum la Radio et de sa régie en janvier 2018 après y avoir été rédacteur en chef pendant 12 ans.
Benoît est un passionné de radio qui a eu l’opportunité d’en faire son métier. Son premier emploi en radio était à la sortie de ses études à 21 ans après un bac+3.

Dans cet échange, Benoît nous répond sur la transformation digitale qu’a vécu sa structure Magnum la Radio, les adaptations internes auxquelles lui, son associé Raoul et toute son équipe ont dû répondre au cours des dernières années.
Il est également revenu sur le rôle essentiel de la formation afin de rester compétitif.

Sur ce, place à l’échange ! Bonne lecture !

En quoi ta structure a dû faire face à une transition digitale et donc une évolution des compétences professionnelles ? Et comment s’est elle adaptée à ces changements ?

La transition vers le digital s’est faite sur plusieurs années, une vingtaine. En premier lieu l’abandon des supports physiques pour la diffusion au début des années 2000 et la mise en ligne du premier site Internet avec la diffusion des programmes via streaming.
On a constaté une accélération de la transition après 2010. Le site Internet et les applications doivent être performants. Le site a continué à être réalisé en interne mais la conception d’une appli à dû être externalisée faute de compétences propres.

Le développement des réseaux sociaux qui ont pris de l’ampleur a nécessité, la nomination d’un ou plusieurs responsables pour gérer, coordonner et adapter la stratégie de contenu en fonction de la cible du réseau social.
Une formation professionnelle a été proposée à la personne qui gère cette partie au sein de la régie publicitaire. C’est à la fois pour répondre à la demande client et faire monter en compétences les personnels qui publient sur les réseaux sociaux.

Sur la partie diffusion, tout est exclusivement numérique depuis une douzaine d’années.
Cela nous impose de travailler avec des techniciens spécialisés, ingénieur réseau pour assurer le développement et la maintenance.
L’acheminement des signaux depuis le studio vers les sites émetteurs est exclusivement numérique. Encodé en studio, le signal est décodé sur le site de diffusion après avoir cheminé par un réseau fibré et/ou en aérien via faisceaux IP.
Nous n’avons pas les compétences en interne actuellement pour intervenir sur cette partie.

Avec le développement du DAB+, de nouveaux métiers dans le digital sont créés dans les radios : infographiste notamment pour venir apporter du visuel à la fois sur les supports webs et prochainement sur les radios DAB équipées d’un écran LCD.

Pour faire face à ces nouveaux enjeux, nous avons recruté un apprenti qui suit une formation notamment pour le développement de sites Internet. L’objectif pour lui, sera également de se former sur la gestion de la maintenance et du développement du studio numérique et de l’acheminement des signaux.

Y a-t-il eu besoin de formations professionnelles ?

Comme dit auparavant, oui, il y a eu et il y a besoin de formations pro.
La formation est en fait continue. Pour certaines personnes via une formation qualifiante, pour la plupart, en échangeant avec les prestataires spécialisés qui apportent des informations indispensables au fonctionnement.

L’objectif de ces formations est d’être le plus possible autonome quand il s’agit de technique. Ou bien d’être le plus performant quand il s’agit de communication sur le web (Site, podcast ou RS)

Avez-vous participé à une formation en langues étrangères ? Si non, diriez-vous que vous en avez besoin pour rester compétitif ?

Non, il n’y a pas d’utilité pour nous.

Quel a été ou quel est l’aspect le plus dur à gérer auquel s’adapter ?

L’aspect le plus compliqué à gérer c’est la vitesse à laquelle une solution informatique en remplace une autre. Quelque soit le service concerné, à peine le produit lancé, il faut déjà réfléchir et anticiper le suivant pour rester innovant et conserver une longueur d’avance par rapport à nos concurrents.

Cela implique d’avoir des équipes dynamiques et réactives, à l’écoute de ce qui se fait ici ou là et prêtent à changer de méthode ou d’outils de travail assez rapidement.

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