OPCO des Services financiers et conseil

Sommaire

1 OPCO des Services financiers et conseil
2 Les services financiers
3 Le Conseil
4 Un secteur qui investi en formation
5 Exemple de formations réalisables
- 5.1 Rappel des 11 OPCO opérateurs de compétences préconisés

OPCO des Services financiers et conseil

Précédemment le conseil était géré par le FAFIEC : L’OPCA Fafiec (Organisme Paritaire Collecteur Agréé) finance la formation professionnelle des métiers du numérique, de l’ingénierie et du conseil.

Les partenaires sociaux de l’ingénierie, du conseil et du numérique ont conclu le 19 juillet un accord en vue de transformer l’Opca Fafiec en opérateur de compétences (Opco). C’est l’un des premiers accords conclus dans le cadre de la loi du 5 septembre 2018, qui modifie les attributions des Opca, désormais appelés « opérateurs de compétences ». Signé par les deux fédérations patronales (Syntec et Cinov) et les cinq fédérations syndicales (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT et FO), il détaille les missions et « le nouveau cadre d’intervention » du Fafiec

Les services financiers

L’industrie des services financiers subit une pression sur fond de rupture technologique, de changements réglementaires majeurs et d’une concurrence toujours plus exacerbée. Elle doit non seulement suivre cette cadence et tendre vers une évolution rapide et durable de leur modèle économique.

L’intérêt pour les FinTech va grandissant avec presque 100 milliards de dollars investis au niveau mondial dans ce secteur depuis 2010. Ces start-ups bousculent l’industrie des services financiers avec leurs technologies disruptives et leurs nouveaux business models.

Le Conseil

Le conseil quand à lui connait une croissance de son marché forte dans le monde (+7,5%) et en France (entre + 4,2 et + 8,5 %, dans un contexte de climat d’affaires INSEE au plus haut depuis la crise de 2008. Le marché français, 5ème au monde, représente 4,6 à 5,9 milliards €.

Croissance et transformation sont tirées par la finance et surtout le digital. Avec une croissance de 10,5 % en 2017 et une croissance prévisionnelle de plus de 10 % en 2018, le secteur du conseil français confirme sa bonne santé. Pour la seconde année consécutive, la croissance française est même supérieure à celle de l’Allemagne (8,5 % en 2017).

Un secteur qui investi en formation

En Europe comme en France, les banques ont une longue tradition de formation professionnelle. L’investissement formation est très élevé dans les banques françaises, alors que les collaborateurs sont déjà très formés, que ce soit dans les métiers du réseau, les fonctions centrales ou les activités de marché.

Les dépenses de formation dans les banques françaises ont été significatives et stables pendant la dernière décennie. Elles s’élèvent selon les établissements entre 4 % et 6 % de la masse salariale. l’année dernière, quatre salariés sur cinq ont bénéficié d’actions de formation (au moins une).

Exemple de formations réalisables

BTS Banque s’adresse aux bacheliers. Il est de niveau Bac+2.
Bachelor Banque est de niveau Bac+3 et se prépare après l’obtention d’un Bac+2.
DEES Banque (Diplôme Européen d’Études Supérieures) est une formation sur un an. Il est accessible aux titulaires d’un Bac+2.
Licence Banque est de niveau Bac+3, elle est ouverte aux titulaires d’un Bac+2.
Master Banque est ouvert aux titulaires d’un Bac+3. Il est de niveau Bac+4 ou Bac+5.
MSc Banque (Master of Science) est de niveau Bac+5, il est accessible aux titulaires d’un Bac+3.
Mastère spécialisé Banque est de niveau Bac+6. Pour y prétendre, il faut justifier d’un Bac+5, ou d’un Bac+4 et trois années d’expérience.